1. Serva tua sum


    Datte: 18/09/2018, Catégories: fh, hplusag, fsoumise, Oral attache, init, initiatiq, fsoumisah, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... j’ouvre la bouche pour accueillir un gland odorant. L’instant d’après, mes lèvres se referment sur mon objet de convoitise que je suce avec délectation. Je m’applique tant et si bien que peu après, je reçois ma récompense sous forme de salves épaisses et chaudes qui explosent dans ma bouche !
    
    C’est vrai que c’est autre chose qu’un jus d’orange en consistance et en satisfaction ! Je recommencerais bien chaque matin…
    
    --ooOoo--
    
    Mon apprentissage avec mon Maître est à présent achevé. J’aurais cru que je serais toujours restée avec lui, à le servir, mais je dois reconnaître que je suis prête à passer l’étape suivante, et ce n’est pas avec Suétone que je pourrais continuer mon chemin dans la voie de la Soumission, avec un grand « S. » : j’ai besoin de quelque chose de plus fort, d’un Maître plus exigeant.
    
    J’ai compris que ma vie était de servir, de me sentir tout entière sous la coupe d’un Maître autoritaire, tyrannique même. Oui, je veux qu’il me commande, qu’il me dirige, qu’il soit mon soleil, de vivre par ses yeux, par ses dires, me décharger de toute initiative, d’être son jouet, sa chose. Parce que je le souhaite ...
    ... ardemment du fond de mon cœur, parce que chaque fibre de mon corps le réclame.
    
    Peu importe si je ne suis pas sa seule soumise, peu importe si j’aurai à m’avilir pour qu’il me remarque, pour que je sois, une fois de temps en temps, sous ses yeux. Je m’agenouillerai devant lui, je réclamerai ses mains, son sexe en moi, son sperme au plus profond de mes entrailles, ce don qu’il me fait, ce martinet qui est la preuve de notre attachement, ce fouet qui est la preuve de notre union…
    
    Oui, je veux tout ça !
    
    La porte s’ouvre, Suétone entre. Sanglée dans ces ceintures de cuir noir, dans ces hautes bottes, je me lève. Il me montre la porte d’un geste à peine esquissé, je passe devant lui, j’entends sa douce voix :
    
    — Vous êtes sûre de vous ?
    — Oui, j’en suis sûre, c’est mon destin…
    — Destin… quel étrange mot…
    
    La porte est là devant moi, elle me semble si lumineuse dans cette pièce sombre. Une voix rude m’apostrophe, je frémis. J’adore ce frisson qui m’angoisse et me transporte en même temps. Je sais que mon nouveau Maître sera très dur, je sais aussi que je deviendrai vite sa favorite.
    
    Alors, corps et âme, je franchis la porte… 
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