1. Serva tua sum


    Datte: 18/09/2018, Catégories: fh, hplusag, fsoumise, Oral attache, init, initiatiq, fsoumisah, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... moins d’un quart d’heure, j’étais en pleine forme. Je sens que je vais bientôt m’endormir. Irrésistiblement.
    
    Je me sens bien, dormir ici, telle la chienne de son Maître, veiller près de lui, dehors, sous les étoiles… Veiller… Dormir…
    
    Dormir…
    
    Il fait plus chaud, c’est étrange, je devrais être dehors… Ma main sent une laine épaisse sous mes doigts, j’ouvre un œil, puis l’autre : je suis à présent dans le salon, j’ai même une couverture sur moi. J’ai toujours mon collier mais la chaîne a disparu, elle est peut-être restée dans le jardin. Je suis flattée que mon Maître se soit préoccupé de moi ainsi, sa Soumise ! Est-ce que je le méritais vraiment ?
    
    Je me lève, toujours aussi nue. Je prends avec moi la couverture. Je traverse le salon pour aller rejoindre sa chambre. Il dort, je le regarde, je le contemple. Sa respiration est si calme, il est si beau ainsi. Agenouillée, je le contemple quelques minutes puis je me relève. J’avise son peignoir de bain, j’en extirpe la ceinture que j’attache au pied du lit puis à l’anneau de mon collier. Je me love sur la descente de lit, enveloppée de ma couverture, et je m’endors tout de suite : je suis enfin si proche de mon Maître !
    
    Au petit matin, mon Maître me réveille. Il me dit qu’il est heureux que j’aie pris cette initiative et qu’il m’en félicite ; je me sens toute chose et si fière d’avoir fait ainsi plaisir à mon si particulier précepteur. Je file ensuite à la cuisine préparer le petit déjeuner, j’ai aussi appris qu’il ...
    ... ne fallait pas le négliger, alors je m’applique.
    
    Quand tout est prêt, je viens quérir mon Maître. Je vois sa silhouette se détacher à contre-jour de la fenêtre aux lourdes tentures. Ça me fait comme un choc de la voir ainsi, je ne saurais dire comment et pourquoi.
    
    Il se retourne alors vers moi, sa robe de chambre est ouverte sur son corps à peine couvert. Son torse est si viril, si protecteur ! Mes yeux descendent plus bas, sous la ceinture négligemment nouée. Avec une certaine convoitise, j’observe ce qu’il offre à mon regard, cette chose si douce dans ma bouche, si dure dans mon sexe, si souple dans mes mains…
    
    J’irais bien me servir, le prendre tout de suite en main ou en bouche, mais quelque chose dans son regard me dit d’attendre. Il passe devant moi, je le suis. Il s’installe à la table, il contemple ce que j’ai pu préparer. Nous mangeons, il me parle de tout et de rien, j’écoute. Je vais pour me servir un second verre de jus d’orange quand il m’arrête :
    
    — Auriez-vous encore soif ? me demande-t-il dans notre latin de convention.
    — Si, Magister !
    — Alors, passez sous la table, venez entre mes jambes boire ma liqueur ! J’en ai plus qu’il en faut pour étancher votre soif ! répond-il en français, avec une pointe d’accent faussement aristocratique.
    — Oui, Maître !
    
    Et ravie, je passe sous la table, je m’agenouille entre ses jambes, face à la chaise, sa tige de chair est déjà bien grosse, elle palpite même ! J’ai un petit pincement au cœur de fébrilité quand ...