Serva tua sum
Datte: 18/09/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
fsoumise,
Oral
attache,
init,
initiatiq,
fsoumisah,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... quelqu’un, entièrement.
Cette explication me scie littéralement ! Comme sonnée, je reprends :
— Comment ça ? Irrésistible ? Vous n’en rajoutez pas un peu sur les bords, là ? Franchement, je n’ai aucune envie d’être le toutou de quelqu’un ! Absolument pas ! Même si j’ai quelques penchants un peu… Non, absolument pas !
— Non, je sais ce que je dis, Symya. Même si, parfois, j’aimerais me tromper…
— Et je présume que vous vous proposez d’être mon Maître en la matière ? Afin de me révéler à moi-même ? Vous êtes gourou dans une secte ou quoi ?
Sans quitter son fin sourire, il s’assied dans le fauteuil qui trône au milieu du salon ancien. Il s’y installe même. Entre-temps, je réalise que je n’éprouve plus aucune gêne à être quasiment nue devant lui ! Adossé au dossier, les mains jointes, il explique :
— Il y a ce que vous êtes, ce que vous croyez être, ce que les autres croient de vous. Il y a aussi ce que vous pouvez devenir afin d’être totalement vous-même. Sans rentrer dans un cours de psychanalyse, l’être humain est composé de plusieurs strates, de plusieurs couches, que le niveau supérieur ignore parfois. Non qu’il le réfute, mais tout simplement qu’il ne sait même pas qu’il peut y avoir d’autres étages, d’autres sous-sols. Tout simplement…
— Dit comme ça, ça semble plausible.
— Tout comme est plausible que vous vous révéliez à vous-même, par et dans la soumission. Ça ne tient qu’à vous et vous seule. Moi, je ne suis qu’un simple catalyseur…
— Ah oui ?
Il ...
... se contente de sourire. Puis, d’un seul coup, son regard change, une nouvelle flamme étrange brille, quelque chose d’impérieux, de supérieur, qui me transcende littéralement !
— Venez !
Un ordre bref, dit courtoisement mais sans appel. Comme un automate, je m’exécute.
— Agenouillez-vous devant moi !
— Mais…
Mécaniquement, malgré moi, comme une simple marionnette entre ses doigts, je pose un premier genou au sol. Peu après, je suis agenouillée devant lui, attendant son prochain ordre. Il ne tarde pas :
— Posez votre tête sur mes genoux !
Lorsque ma joue effleure le tissu de son pantalon, je ressens comme une sorte de quiétude. Tandis que ma tête se pose définitivement, je ferme les yeux, je m’abandonne complètement. Je ressens alors une immense joie quand sa main caresse mes cheveux…
--ooOoo--
Je suis rentrée chez moi. Je me sens toute drôle, cette sensation d’avoir franchi une grande étape… comme si j’avais vécu toute ma vie au fond d’une vallée puis que j’avais décidé de grimper la montagne avoisinante ; découvrir de là-haut d’autres vallées, d’autres montagnes ; pouvoir grimper plus haut pour en découvrir plus encore ! Étrange mais grisante sensation !
Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu m’agenouiller devant lui, comment j’ai pu poser ma tête ainsi sur ses genoux, à cette immense joie qui m’a irradiée quand il a caressé mes cheveux ! Non, je ne comprends toujours pas ! Ou bien, je ne veux pas comprendre…
Je jette un coup d’œil à mon ...