Lettres d'une femme mariée - 7
Datte: 17/09/2018,
Catégories:
f,
fffh,
hplusag,
jeunes,
couple,
extracon,
inconnu,
Collègues / Travail
Auteur: Lauriolan, Source: Revebebe
... suffisamment insonorisés, lorsque j’étais assise à mon bureau, et il n’y avait chez mon patron aucune ostentation dans la succession de ses multiples conquêtes.
Finalement, il ne m’imposait rien… qu’une certaine vérité qu’il se refusait désormais à me dissimuler.
Le problème, c’est que je ne voulais pas, ou que je ne pouvais pas me détacher de cette réalité ! Je repensais à son évocation des images volées de l’intimité de sa tendre cousine comme une initiation à des pratiques amoureuses jusqu’ici interdites… Finalement, j’étais dans la même situation. J’étais une femme novice à l’égard de pratiques que Michel s’était dit prêt à me faire partager. Aussi, s’il y avait toujours une part de souffrance à l’entendre ou à le voir jouir du corps d’une autre femme, j’y percevais aussi un plaisir indicible qui n’était pas que du masochisme.
Depuis lundi, j’ai appris grâce à lui à confronter mon désir de plus en plus incontrôlé à des perversions dont je n’avais pas jusqu’ici imaginé l’existence… Mais, même lorsqu’il forniquait de la façon la plus prévisible qui soit, j’éprouvais souvent une jouissance érotique mêlée de plaisir dans le seul fait de l’espionner dans des pratiques qui demeuraient en partie à mes yeux condamnables.
J’ai découvert également en moi une satisfaction, que je croyais jusqu’ici essentiellement masculine, à voir l’être que j’aime le plus au monde faire l’amour avec quelqu’un d’autre. À cela s’est ajouté le plaisir tout aussi inavouable chez moi, il y ...
... a quelques jours encore, d’éprouver du plaisir à découvrir clandestinement le corps d’une jolie femme s’abandonnant pleinement à la jouissance d’un acte sexuel.
Aussi, ces deux derniers jours, et bien que j’en aie souvent conscience, je me suis souvent placée près de cette porte à genoux, dans une position plutôt inconfortable et humiliante. Et plusieurs fois j’y ai plaqué mon oreille ou j’y ai jeté un regard plein de fascination et d’émotion.
La première fois, il devait être dix heures environ. Comme je l’ai dit, lorsque je suis calée dans mon fauteuil, j’entends à peine les bruits qui proviennent de son bureau. Mais mon avidité malsaine à en savoir plus, à connaître davantage ses pratiques régulières dans ce cadre que j’avais cru tout d’abord exclusivement nôtre, m’avait poussée à me positionner déjà pour guetter le moindre bruit.
Quand je l’ai entendu pénétrer dans la pièce, il était précédé de bruits de pas féminins. L’écoute pour la première fois de sa conversation avec l’une de ses proies possibles me parvenait alors avec une étonnante clarté.
— Je vous ai fait venir car je peux vous proposer des formules personnalisées qui satisferont votre mari comme vous-même.
Cette femme paraissait très jeune, et j’étais frappée par la beauté de son visage maquillé d’une façon un peu trop appuyée à mon goût – mais qui laissait deviner une origine sociale aisée – pour une personne visiblement très soucieuse de son apparence. Les bijoux qu’elle portait ne faisaient que ...