1. Les malheurs de Jeanne


    Datte: 16/09/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, copains, amour, Oral pénétratio, amourpass, regrets, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... puis est sortie.
    
    Il a mis un moment avant de s’endormir mais ne s’est réveillé qu’à cinq heures. Affalée dans un fauteuil, la fille lisait.
    
    — Ça va ? Bien dormi ? Tu es en forme ?
    — Oui. Bon on va voir si tes habits sont secs puis, après avoir mangé, je te raccompagnerai chez toi. Où loges-tu ?
    — Eh bien, nulle part. Je vivais avec un copain, mais je l’ai quitté, c’est pour ça que je me suis saoulée.
    — Mais tu n’as pas des parents ou des amis ?
    — Si, mais mes vieux m’ont virée, je ne risque pas d’aller les voir. Et ma sœur, c’est pareil.
    — Mais, je ne peux pas te garder, je vis seul et je ne veux personne.
    — Laisse-moi rester cette nuit, demain je te quitterai, je me démerderai pour trouver quelqu’un qui me logera.
    
    Il n’a rien répondu. Il aime sa tranquillité. Et puis, cette fille est capable de le cambrioler pendant la nuit. D’un autre côté, difficile de la mettre à la rue. Devinant ses pensées, elle lui dit :
    
    — Sois tranquille, je ne te faucherai rien. Tiens, emporte mes papiers, comme ça tu seras rassuré.
    
    Il l’a quittée vers sept heures et demie pour prendre son service de nuit. Quand il est rentré, elle avait pris possession du lit. Doucement il l’a repoussée. Et il a plongé.
    
    — Oh, Anne, que c’est bon, tu es gentille de me faire ça, oh, je t’aime. Attention, recule ta tête, laisse-moi ! Non ! C’est trop bon… Oh merde !
    
    Il se réveille brutalement, tiré de son rêve dans lequel Anne lui prodiguait une fellation. Mais il aperçoit Jeanne qui se ...
    ... relève, s’essuie les lèvres et le regarde en souriant.
    
    — Pourquoi as-tu fais ça, lui dit-il en colère.
    — Ne me dis pas que tu es fâché ! Tu aurais préféré que ce soit Anne, mais tu as tout de même apprécié. Tu avais vraiment du retard. Et en plus, ta crème est bonne.
    
    Il s’est levé, est allé à la douche. Quand il est sorti, le café était prêt, sa tasse remplie.
    
    — As-tu réfléchi où tu pouvais aller ?
    — Non, je n’ai aucune solution. À moins d’aller chez ma sœur, mais mon beauf me foutra dehors.
    — Et tu n’as pas un copain ?
    — Alors là, merci ! C’est à cause de lui, ou plutôt d’eux, que je suis dans la merde, que mes vieux m’ont viré. Remarque, ils n’avaient pas tort. Si tu veux, je t’explique.
    — Oh, pourquoi pas.
    — Après le bac, je n’ai pas trouvé d’emploi, je restais à la piaule ou bien, le soir, j’allais voir Jacques et Pierre, des copains de classe. Ils travaillaient, des petits boulots. On buvait un peu, ils me tripotaient, je les suçais, mais je ne voulais pas baiser.
    
    Oh, ça avait commencé en terminale. Pour l’anniversaire de Jacques, je lui ai demandé quel cadeau il voulait. Il m’a dit rien, fais-moi seulement une pipe. Cela ne me disait rien, mais il a insisté et pour lui faire plaisir, j’ai obéi. Et ça ne m’a pas déplu. Après, tu penses, ensuite il me relançait sans arrêt. Puis il a dit à Robert. Bon, je m’étais limité à la fellation, il n’y avait pas de risques.
    
    Après le bac, ils sont venus quelquefois à la maison. Ils étaient très polis, ma mère les ...
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