1. Les malheurs de Jeanne


    Datte: 16/09/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, copains, amour, Oral pénétratio, amourpass, regrets, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... mouchoir.
    
    — Pierre, je ne te remercierai jamais assez de me garder chez toi. Mais je te suis encore plus reconnaissant d’avoir organisé cette rencontre avec mon père. Il ne me veut toujours pas dans la maison, mais accepte tout de même de me parler.
    — C’est un premier pas, vous vous reverrez et petit à petit, ça s’améliorera.
    — J’espère que tu as raison. Mais il me faut partir car ta femme risque de revenir et tu aurais beaucoup de difficultés à lui expliquer la situation.
    
    Pierre est resté silencieux. Lui aussi avait des larmes au coin de l’œil.
    
    — Demain après midi, nous irons voir ma femme et mon fils. Nous arrangerons la situation.
    — Mais je ne veux pas…
    — Nous irons ! Coupe-t-il d’un ton cassant.
    
    Ils se sont retirés dans leurs chambres. Tous deux se sont endormis tard.
    
    Le lendemain, Pierre s’est absenté tout le matin. Après manger, Jeanne a mis une jolie robe discrète, ne voulant pas choquer ceux qu’elle allait voir.
    
    — Ils sont là tous les deux, ensemble. Jamais je ne pourrai les oublier.
    
    Ils sont devant une tombe, fraîchement fleurie. Sur la stèle la photo d’une mère tenant son fils dans les bras.
    
    Quand Pierre s’est arrêté devant le cimetière d’un village, Jeanne a soudain compris. Et maintenant, accrochée au bras de Pierre, elle sanglote comme s’il s’agissait de parents proches qu’elle avait connus.
    
    Ils sont rentrés sans dire un mot. Toute la soirée, ils sont restés sans parler. Au moment d’aller se coucher, elle l’a embrassé tendrement ...
    ... sur les joues, il l’a serrée dans ses bras. Puis ils se sont séparés.
    
    Pierre a repris une période de nuit. Ils ne se voient pas beaucoup, Jeanne fait tout ce qu’elle peut pour atténuer sa peine. Un après-midi, pendant qu’il faisait la sieste, le téléphone a sonné. Elle a répondu afin qu’il puisse reposer. Surprise, c’était sa mère.
    
    — Si Pierre est libre, nous aimerions que vous veniez manger à la maison dimanche.
    — Oh, maman, c’est merveilleux, mais il est en pleine période de nuit, je ne pense pas que ce soit possible, mais je le lui demanderai.
    
    Quand il s’est réveillé, elle lui a dit l’invitation qu’elle avait reçue. Il n’a pas répondu, elle est allée préparer le repas. Le téléphone a sonné. C’est Pierre qui a répondu.
    
    — Monsieur Pierre, c’est le père de Jeanne. Je serai heureux si vous pouviez venir manger, je préfère que vous soyez présent quand nous nous retrouverons en famille.
    — Je finis mon service à quatre heures du matin, je reprends le soir à vingt heures. Mais nous viendrons.
    — Je vous remercie.
    
    Le dimanche, ils sont partis vers midi, Pierre s’étant fait réveiller un peu plus tôt. À leur arrivée, c’est Josette, un grand sourire aux lèvres, qui est venue ouvrir, embrassant sa sœur et Pierre par la même occasion. Le papa les attendait dans la salle de séjour. Il a serré la main de Pierre, mais ne savait pas comment accueillir sa fille. Pierre s’est retiré, les laissant tous les deux face à face.
    
    La maman dans la cuisine, très heureuse a demandé à ...