La robe chamarrée
Datte: 16/09/2018,
Catégories:
f,
fff,
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fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
init,
Auteur: Anophèle, Source: Revebebe
... défaire le ruban.
— Ouhaa… LA robe ! s’extasie la voix stridente. Alors ça… si je m’y attendais ! C’est qui, qui vous a dit ?
On se lève, on s’acharne à placer la robe tant bien que mal contre soi, on se tourne dans tous les sens et on attend les commentaires. Aux « super » et aux « qu’est-ce qu’elle te va bien » succèdent les gestes et les exercices de style.
— Tiens-là à la ceinture pendant que j’arrange le haut…
Et puis, intransigeante :
— Non, il faut la passer pour avoir une idée juste.
L’idée juste se posait immanquablement là où la perception d’une vieille gouine essaie de transmettre son fluide. La robe enfilée, on fait se tourner un peu, on soulève et on dit qu’elle va comme un gant parce que le moment n’est pas venu de dire autre chose, sauf…
— Tu peux la quitter, je crois. Et venir t’asseoir avec Vanessa sur le canapé.
Là, ses jambes me frôlent à chaque fois qu’elle les croise et les décroise. C’est vrai qu’elle est mince. Margrit s’était gardée d’un « cuisses de mouche » maladroit, loin d’être réel d’ailleurs, et riait de ses bras qu’elle tenait plaqués sur « l’embryon de poitrine ».
— Eh, m’oiselle… on est dans un domaine naturiste ici ! Entre nous en plus.
Je me renvoyais l’image de ses petits seins pointus qu’on devinait déjà sous le caraco, avant qu’elle ne le quitte pour passer la robe. Maintenant j’avais presque ses cuisses contre les miennes. Sensation exquise que l’on ressent jusque dans les fibres. Devais-je me trouver ...
... blâmable alors que c’était une autre madame qui convenait de tout ou presque ?
Ce sentiment de planer me rassurait.
De son fauteuil juste en face, la madame cherchait l’ouverture. Celle qui se devait d’être la plus cohérente, la plus naturelle. Les attitudes davantage que les gestes, le dialogue autant que l’action directe. Ah, le poids des mots, lorsqu’ils s’ingénient à créer l’entourloupe !
— Tu dois être adorable toute nue sur la plage. On ne t’a jamais fait des avances ?
— Bof… si… des garçons… Des fois.
— Des filles aussi, je m’en doute… non ?
— Pas vraiment. D’abord, j’suis pas lesbienne… et puis, les filles, vous savez…
Grand silence. La Margrit semblait chercher un pont. Que dis-je… un aqueduc !
— C’est vrai, une femme-femme c’est quand même plus… comment dire ? Parce qu’il y a l’expérience, surtout. Et puis, tu sais, on peut aimer les femmes sans être catégorisée lesbienne pour autant. Par intermittences. Juste pour découvrir.
Découvrir… Ça a dû faire tilt. Elle m’a regardée, la naïade. Le plus drôle était que c’est elle maintenant qui paraissait à l’étroit dans ses ballerines ! Margrit, elle, se mordillait le bout du doigt en quête d’arguments ou d’évocations plus ou moins en relief. Elle ignorait tout de la séquence du bord de l’eau, bien sûr. Elle enchaîna.
— Tu as un corps superbe. Et moi j’ai une préférence… Je te laisse deviner laquelle…
— ?
— Vraiment ?
— Oui, mais dites…
— Eh bien, j’adore aider deux mignonnes à se faire plaisir. Les ...