1. La robe chamarrée


    Datte: 16/09/2018, Catégories: f, fff, fplusag, jeunes, cadeau, vacances, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation init, Auteur: Anophèle, Source: Revebebe

    ... encore, et pas mal de malice dans l’air. Elle se déhanche, sort le magazine qu’elle feuilletait un peu avant… de sous ses fesses et me lance :
    
    — Tiens, je te rends le « Elle » que tu as oublié près du rocher cet après-midi !
    
    Plus écarlate que moi tu meurs. Rien à ajouter. Qu’un sourire qui se mord la lèvre. Madame Margrit nous avait rejointes, laissant à l’intendance le soin de ranger la vaisselle.
    
    — Waouh… sexy la m’oiselle ! envoie-t-elle en scoop avant de s’asseoir à la table.
    
    Le caraco rouge, la jupe courte et les ballerines de toile de la m’oiselle avaient dû s’éclipser dans le feu du service et dans la lueur des photophores. Idem, ma réaction au coup du rocher.
    
    °°°
    
    Elle avait les cheveux en bataille. Une bestiole volante qui avait dû s’égarer et qu’elle avait chassée, probablement. Longs, lisses et noirs comme le jais, les cheveux. Margrit les avait arrangés un peu, d’abord sur le front puis sur les côtés.
    
    — Je sais… c’est la mode, mais c’est pas gênant pour danser, les cheveux longs ?
    — Bien sûr que si ! C’est bien pour ça qu’on les noue sur le haut de la tête, en chignon, renvoie-t-elle en riant. Comme si ça n’allait pas de soi !
    
    Elle se tortille sur sa chaise, étend un peu les jambes, s’évente les cuisses avec le bas de la jupe et regarde les miennes comme si elle les voyait pour la première fois.
    
    Jouer les innocentes aux mains pleines. Le must. Surtout ne pas laisser apparaître un quelconque embarras. D’autant que je n’étais pas « ...
    ... absolument » certaine de ce qu’elle avait vu. Et quand bien même… Apparemment, ça ne lui avait pas piqué les yeux.
    
    Margrit occupait le terrain. Elle avait basculé les dernières gouttes de la bouteille dans les flûtes et attendait un moment favorable.
    
    — Mon petit doigt me dit que tu dois aimer les surprises… Il se trompe ? lance-t-elle en croisant les mains et en s’appuyant au dossier pour prendre du recul.
    — Bon… on y va ! ajoute-t-elle pourtant aussitôt, anticipant une répartie.
    
    L’escalier, puis le living. À l’image de l’hôtesse. Grand. Confortable. Un coin fauteuils et canapé entourant une petite table au ras du sol. Aux murs, quelques aquarelles de nymphes peu vêtues. Une en particulier, plus cachée et jouxtant la commode, illustrant une fille en fleur aux cuisses disons… largement entr’ouvertes. Bien plus sage au-dessus du canapé, une eau-forte de Dali avec la dédicace « Jeune garçon assis soulevant un pan de la mer ».
    
    — Je vous prépare un café, ou vous préférez une Chartreuse ?
    
    C’est parti pour la Chartreuse. Margrit sentait sa cote monter en flèche, mais elle faisait traîner. Nous échangeons un clin d’œil que je me garde encore d’appeler complice.
    
    — Tu es toujours aussi curieuse ? dit-elle en toisant une Steph’qui trépignait, tout enfouie dans le canapé.
    
    Elle se lève, se dirige vers la commode, retire le grand carton plat caché dessous, entre les pieds, et revient s’accroupir à côté de m’oiselle. Le carton posé sur ses genoux, elle laisse la curieuse ...
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