1. La robe chamarrée


    Datte: 16/09/2018, Catégories: f, fff, fplusag, jeunes, cadeau, vacances, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation init, Auteur: Anophèle, Source: Revebebe

    Allez savoir pourquoi aux Ressources Humaines ils m’avaient rangée dans « mères de famille nombreuse » et avaient décidé que je prendrais mes vacances en août.
    
    La liste, exhaustive, datait du début du semestre. Surtout ne pas venir perturber l’Administration administrative d’un grand hosto quand on n’est qu’une vague interne de 6e année.
    
    Au fond, je m’en foutais.
    
    °°°
    
    Un soir à l’été 1111, juste avant l’invasion des Huns vers le sud.
    
    J’avais bouclé mes bagages. Une auberge du bas des Champs pratiquée occasionnellement par des copains de fac au pater fortuné. Un texto d’AF disant que le vol d’Hyères du lendemain était annulé, grève oblige. Parmi les m’as-tu-vu de la soirée, un prétendant, baiseur de grands chemins qui propose de m’y emmener dans sa p’tite auto toute neuve. Une vieille Porsche à suspension béton. C’était ça ou le train bondé.
    
    Destination Port-Cros où j’avais réservé. Pour moi toute seule et pour éviter la foule. Pas d’autres chambres libres à l’hôtel. Pas de miracles non plus. Je lui ai payé mon trip. Sans quittance et sans conviction. Simon, qu’il s’appelait. C’est vrai que s’il avait habité l’Eure on lui aurait trouvé un nom de famille… ! Collant, le mec. Et super chiant. Au point que je décidai le lendemain de reprendre le bateau. Pour n’importe où.
    
    Escale au Levant. Je ne connaissais pas Héliopolis. Moins nature que Port-Cros et plus naturiste évidemment. Je n’ai rien contre, quand c’est bien porté. Je décide de rester.
    
    Une chambre ...
    ... chez l’habitant : la gérante d’un des restos sur la place du village. Ouvertement lesbienne. Pas la place, la gérante. Quelques heures de vol et belle comme peut l’être une pendule arrêtée. Mais accueillante et sympa.
    
    L’après-midi, mini parcours Vita jusqu’au bout de l’île ou presque, et le soir dîner aux chandelles dans le jardin du resto. À la table à côté, papa, maman et mademoiselle, naïade au regard gris bleu. Il y a des regards insignifiants. Celui-là ne l’était pas du tout. Ressenti jusque dans l’échancrure de la saharienne pourtant sage que j’avais mise ce soir-là. Et débordant sur mes jambes chaque fois que l’occasion se présentait. Je faisais celle qui n’avait rien remarqué, mais je laissais regarder.
    
    On échange des sourires. On parle de cuisine provençale et du temps qu’il allait sûrement faire. La conversation s’installe, en même temps que l’effet du petit rosé de Bandol. Soirée pirouettes. On convient d’aller le lendemain se balader dans les ruelles à l’ombre. Faire le tour des échoppes qui sentent bon la lavande. J’étais presque devenue l’amie de la famille.
    
    — Oh et puis il y a une boutique… J’ai vu une super-robe en revenant de la plage, s’enthousiasme la demoiselle.
    — C’est ça… on ira voir demain, avait dit le paternel.
    
    Le lendemain, toute impatiente devant un étalage de poteries :
    
    — Allez, venez, on va voir la boutique.
    
    Ravissante, la petite robe. Couleurs chatoyantes. La griffe aussi !
    
    — Pas question, avait décrété papa en tirant tout le ...
«1234...10»