Marlène (chapitre 11) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 11)

... d’entre elles, de les tourner dans un sens puis dans l’autre, avant de tirer dessus dans tous les sens. Malgré toute sa concentration et sa bonne volonté, Marlène se remit à crier, se débattant frénétiquement dans ses liens.
Alors ma belle, dit la maîtresse. Je vois qu’on se rebiffe. On va attendre dix minutes que tu te calmes, ça te fera réfléchir.
Elle jeta un coup d’œil sur sa montre et alla s’asseoir dans le canapé, laissant Marlène en sanglots. À travers ses larmes, elle voyait le visage de Kim, hilare. Elle lui tirait la langue, la narguait en lui envoyant de petits baisers. Marlène se jura de lui faire payer ça un jour, le plus tôt possible. La vision des sévices qu’elle lui infligerai lui fit presque oublier sa propre souffrance. Elle regardait ses mamelons, bleuis et déformés, les dents acérées des pinces restantes bien enfoncées dans les chairs tendres. La douleur irradiait dans toute sa poitrine. Elle arriva pourtant à reprendre le contrôle de ses nerfs et à garder le silence.
Ces dix minutes lui parurent un siècle. Enfin, elle vit la maîtresse se lever et revenir vers elle.
Alors, la ...

... belle, lui dit-elle, on va se tenir tranquille, cette fois? On peut recommencer ces dix minutes aussi longtemps que ce sera nécessaire, tu sais.
Oui Maîtresse, gémit-elle. Je vais être sage, je vous le promets.
Elle vit les mains de la maîtresse approcher et serra les dents. Celle-ci saisit une première pince, la tourna d’un demi tour puis l’enleva. Marlène avait bloqué sa respiration et n’émit aucun son. La maîtresse commença alors à enlever toutes les autres pinces, à un rythme effréné, presque une toutes les deux secondes. Quand elle eut retiré la dernière, Marlène n’avait pas bronché. Elle sanglotait doucement. 
La maîtresse s’était relevée et contemplait sa victime. C’est bien, ma belle, dit-elle. Regarde l’état de tes nichons. Tu les as gardées un peu plus d’une heure. Dis-toi qu’à son arrivée ici, Kim les avait déjà depuis plus de six heures, sans compter celles sur son sexe. Alors tu vois, tu as intérêt à devenir nettement moins douillette.
Oui, Maîtresse, répondit celle-ci, je vais m’améliorer, je vous le promets.
Et bien nous verrons cela à ma prochaine visite, dit-elle. Je me réjouis déjà.