1. Besoin de plus pour...


    Datte: 27/08/2023, Catégories: fhh, hplusag, cocus, Collègues / Travail fsoumise, Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, jouet, baillon, yeuxbandés, confession, vengeance, Auteur: Sésame, Source: Revebebe

    ... on est dans ce merdier, c’est à cause de toi. Coucher avec la femme de ton patron…
    — Oui, oui, je m’excuse. Mais c’est par elle que je sais qu’il va laisser sa boîte.
    — Oh, pardon, et moi qui pensais que tu me cocufiais. En réalité, tu te sacrifiais.
    
    Décidément on est pareil tous les deux. Le sens du sacrifice. Il ne comprend même pas le sarcasme.
    
    — Alors ? Tu l’as fait ?
    — Non. Il ne veut pas d’une baise rapide avec une femme qui se prostitue pour sauver les fesses de son mari. Il veut faire ça bien. Mieux, il veut qu’on se voie plusieurs fois…
    — Le salaud !
    — Quel est le plus salaud des deux ? Mais il est encore temps de tout annuler. Je peux retourner le voir et lui dire que tu acceptes d’être licencié, car il n’est pas question que ta femme se sacrifie et paye pour une faute qu’elle n’a pas commise.
    
    Plus le temps passait, plus je me sentais coupable d’avoir voulu sauver mon confort de vie en proposant cet échange, la réaction de Romain m’a montré que je n’étais pas la seule vénale dans notre couple. Quand je dis « réaction », c’est par l’absence de réaction que mon époux acceptait. Il acceptait que sa femme se « prostitue » pour lui. Car après tout, ce que j’avais proposé était une sorte de prostitution, sans argent liquide échangé, mais par un emploi conservé. S’il avait dit : « Non, Chérie, c’est moi qui vais aller le voir et lui dire que ce n’est pas possible que ma femme couche avec lui pour me sauver. J’ai fait une erreur et j’en assume les ...
    ... conséquences. »
    
    Mais il n’a rien dit.
    
    En réalité, il a parlé un peu plus tard :
    
    — Excuse-moi Chérie. Tout est de ma faute. Je suis désolé.
    
    Une excuse qui ne faisait que me dire « Fais ce qu’il faut ».
    
    Alors, Georges et moi, on a joué. Il a même fait les choses bien. C’est bizarre de découvrir chez un homme dans la soixantaine, avec ses responsabilités, une vraie âme de jeune homme, d’adolescent qui s’amuse à rendre crédible la farce que nous jouons.
    
    Envois de fleurs chez moi.
    
    Échanges de SMS torrides, dont il s’était excusé par avance de la teneur érotique afin de renforcer sur mon mari qui, mine de rien, m’espionnait, la certitude qu’il était bien cocu. De la même façon il me demandait, en m’en rédigeant la teneur, de lui envoyer des réponses dont la puissance érotique me troublait.
    
    Cadeaux, que d’abord je refusais, mais qu’il justifia comme preuves indispensables de notre liaison qu’il voulait montrer établie. Robes et surtout lingerie fine, les unes comme les autres des plus sexy comme seul un amant peut en offrir à sa maîtresse.
    
    J’imagine que de son côté, il entretenait auprès de Marie une version des plus réalistes de notre liaison supposée.
    
    De mon côté, je refusais les avances de Romain. C’est lui-même qui a diagnostiqué ce refus par une demande de mon amant de me conserver pour lui.
    
    Mon mari ne pouvait pas cependant se retenir de me faire des remarques du genre : « Ça va durer encore longtemps ? Il avait dit plusieurs fois, mais maintenant cela ...
«12...678...22»