Besoin de plus pour...
Datte: 27/08/2023,
Catégories:
fhh,
hplusag,
cocus,
Collègues / Travail
fsoumise,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
jouet,
baillon,
yeuxbandés,
confession,
vengeance,
Auteur: Sésame, Source: Revebebe
... surprendre ? ».
— J’ai mes raisons. Mais rassurez-vous, ce n’est que repousser.
— Vous saviez depuis longtemps ? C’est leur première fois ?
— Depuis un moment déjà. Mais je ne savais pas avec qui. C’est seulement récemment que je le sais, un collaborateur, votre mari.
— Pourquoi ne pas avoir réglé ce problème tout seul ? Pourquoi m’impliquer ?
— Il me semble que cela vous concerne aussi. Surtout pour la suite. Vous auriez préféré ne pas savoir ? Détourner le regard ?
— Vous avez raison. Et maintenant ?
— Allons dans ma chambre.
Il doit voir dans mon regard que je le soupçonne de vouloir se venger… Et comme vengeance, coucher avec la femme de celui qui le fait cocu.
— Je ne suis pas ce genre d’homme.
Tout est dit. Je le suis.
Sa chambre est en réalité une suite. Il me fait installer dans le salon, me propose son minibar et j’accepte de prendre un whisky.
— Et maintenant ? Pourquoi venir ici ?
— Nous serons plus tranquilles.
Il me répond alors qu’il pianote sur son smartphone.
— Et ?
— Patience. Parlez-moi de vous. Vous êtes enseignante, je crois. Quelle matière ?
Et pendant des minutes qui me paraissent des heures, nous bavardons comme si rien ne s’était passé.
Et puis la porte s’ouvre. Une femme apparaît, suivie par Romain. Si elle ne paraît pas surprise, ce n’est pas le cas de mon mari qui ouvre de grands yeux. Il va parler, mais la femme le devance.
— Je me disais bien aussi. Cette convocation soudaine. Tu as convoqué aussi sa ...
... femme ? Quelle mise en scène ! Il faut dire que cela te connaît. Alors on fait quoi maintenant ?
— Je t’avais dit, pas avec des connaissances et encore moins des collaborateurs.
— Peut-être. Mais les rencontres sont ce qu’elles sont… Tu vas me punir ? Demander le divorce ? Me jeter à la rue ?
Le ton est sarcastique. On sent la femme qui n’a pas vraiment peur.
— Non, tu sais bien que non…
— Alors pourquoi cette réunion ?
— Pour ton amant. On ne couche pas avec la femme du patron. On s’expose à des représailles et je ne parle pas de son épouse…
— Monsieur… commence mon mari.
— Vous aviez votre chemin tout tracé. Mais il m’est impossible de vous garder. Vos compétences étaient précieuses, mais on ne me bafoue pas ainsi. Et croyez-moi, vous allez le regretter longtemps. Je vais vous faire une sacrée réputation. Dans notre domaine d’activité, on n’est pas si nombreux. Sans parler des clauses de confidentialité… Enfin, vous voyez…
— Georges… commence sa femme. C’est peut-être exagéré.
— Monsieur. Je peux vous expliquer.
Un silence.
— C’est votre épouse qui m’a…
— Oh la classe ! Goujat ! Et moi qui voulais te défendre.
J’assiste à ces échanges sans vraiment réagir. Cela me paraît irréel, bien loin de ce qu’on imagine lorsqu’un mari constate que sa femme le trompe, comme si cet homme était de glace, sans sentiments, ne manifestant sa colère que parce que l’amant est un employé de son entreprise. C’est comme cette femme, pas vraiment inquiète et qui se permet, au ...