1. Besoin de plus pour...


    Datte: 27/08/2023, Catégories: fhh, hplusag, cocus, Collègues / Travail fsoumise, Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, jouet, baillon, yeuxbandés, confession, vengeance, Auteur: Sésame, Source: Revebebe

    ... attentif.
    
    Je sens un collier se placer autour de mon cou. Je pose une main dessus, mais reçois aussitôt une claque sur les fesses.
    
    — Pas touche.
    
    Il le ferme et, passant devant moi, je m’aperçois qu’il tient une lanière à la main. Il m’a mis un collier avec une laisse ! Comme pour un… chien. Il tire dessus.
    
    — Aïe ! dis-je.
    — Va doucement. C’est sa première fois.
    
    Georges prend ma défense.
    
    — Et alors. Elle sait pourquoi elle est ici. Tu lui en as parlé. Tu m’as bien dit que tu lui avais montré Marie et donc ce qui l’attendait.
    — Oui.
    — Et toi, ma petite chienne, tu sais ce qui t’attend. Tu n’es pas ici par hasard ! Si j’ai bien compris, tu n’es qu’une bourgeoise qui cherche un peu de nouveauté. N’est-ce pas ? En voyant Marie tu t’es dit que toi aussi tu voulais connaître ça ! Tu as conscience de ce que cela implique… De ce qui va t’arriver… Que Georges veut te voir avec moi… Qu’il attend de moi que je déplace les lignes, que tu sois ma petite chienne… C’est bien ça ? Je suis sûr que depuis que tu sais pour ce soir, tu imagines des tas de choses. N’est-ce pas ?
    
    Il est juste en face de moi, la laisse dans la main. Il n’est pas menaçant. Son visage est avenant. Derrière lui, Georges attend. Encore une fois, mais de façon plus crue, on me demande si je suis bien d’accord.
    
    Je sais qu’il suffit d’un mot ou d’un geste. Mais je ne le fais pas. Pire, dans un souffle je dis :
    
    — Oui…
    
    Et puis consciente que ce n’est pas suffisant, j’ajoute :
    
    — Oui ...
    ... Maître.
    
    En quelques mots cet homme, cet inconnu a mis à nu toutes mes pensées. Tout ce que Georges m’a avoué sur ses fantasmes, sur la vidéo où je ne cesse de me rappeler les hurlements de plaisir de Marie, Marie brutalisée, attachée, punie, oui tout ce qu’il a dit est vrai. Je voulais expérimenter moi aussi…
    
    — Tu vois, Georges, elle est prête. Montons, je suis impatient moi aussi de voir ce que cette petite putain peut nous apporter.
    
    Je suis étonnée que les mots « chienne », « putain » ne me choquent pas outre mesure. Peut-être par ce que je les avais entendus sur Marie. Peut-être aussi qu’ils sont prononcés sans colère, juste pour servir de conditionnement à celle qui les entend.
    
    C’est une sorte de salon. Je m’attendais à une chambre, mais non. Déjà Georges s’installe dans un fauteuil un peu en retrait. L’éclairage est indirect, le centre plus éclairé que là où il s’installe. Manifestement c’est pensé, car alors qu’Abdou m’entraîne vers le centre, je ne vois plus celui pour lequel je suis ici.
    
    Pour lui ? Vraiment ? Pour lui ou pour le chemin qu’il faut franchir avant de l’atteindre.
    
    Ne cherche pas d’excuses, tu es ici pour toi !, dit la petite voix qui, depuis quelque temps, me titille.
    
    Abdou se place face à moi. D’une main il se saisit de mon menton pour venir m’embrasser. Un baiser qui ne supporte pas la tiédeur et mes lèvres s’ouvrent. Peu d’hommes m’ont embrassée, à part mon mari. Aucun avec une telle gourmandise et une possession affichée avec sa langue ...
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