La proviseure du lycée Saint-Vincent
Datte: 26/08/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Philus, Source: Hds
... minijupes et chemisiers transparents laissant apparaître vos seins ou votre soutien-gorge lorsque par bonheur vous en avez un. Quand ce ne sont pas vos minijupes, ce sont vos shorts trop courts qui vous moulent les fesses heureusement cachées par un collant, noir dans le meilleur des cas, mais le plus souvent en résille du plus mauvais effet… Ici les garçons ont besoin de travailler, pas d’être aguichés. Où vous croyez-vous donc, mademoiselle Ivanov ? Dans un lupanar des années folles ?
Natacha, qui avait tout imaginé comme motif à cet entretien, restait pantoise. Elle répliqua faiblement :
— Je n’ai pas l’impression de faire différemment que les autres filles de ma classe…
— Ne répondez pas ! Regardez ce matin, votre jupe est tellement courte qu’elle me laisse voir votre culotte entre vos bas, parce que ce sont des bas que vous portez aujourd’hui, pas même un collant !
La jeune femme, piquée dans son amour-propre, répliqua entre ses lèvres :
— Ça prouve au moins que j’en ai une !
La proviseure avait l’ouïe fine.
— Vous faites de l’esprit ! Et bien, vous aurez le temps d’en faire quand vous serez chez vous bientôt. Parce que je vais déposer un dossier en exclusion définitive ; oui mademoiselle, « ex-clu-sion dé-fi-ni-tive » pour comportement inapproprié.
— Mais ce n’est pas juste ! pleurnicha Natacha. Les autres font pareil, pourquoi moi ?
— Parce que justement vous serez une référence pour vos camarades. En renvoyant une élève pour ce motif, je ...
... suis sûre qu’elles s’habilleront correctement par la suite, mais il me faut un exemple et cet exemple, pas de chance, c’est vous.
Natacha sentit la colère lui prendre les tripes et cracha :
— C’est parce que mon père n’est pas né français, hein ? C’est ça ? Que je sois française maintenant, ça vous ennuie profondément ? Hein ? Avouez donc !
— Je vous laisse la responsabilité de vos propos mademoiselle Ivanov, répondit la proviseure calmement en appuyant ostensiblement sur le patronyme. Ce sera toujours ça que je rajouterai à votre dossier. La commission se déroule mercredi, avec un peu de chance vous partirez en week-end, mais il sera inutile de revenir. Ah ! Et puis comptez sur moi pour donner les renseignements adéquats aux lycées voisins où vous penseriez vous inscrire.
Natacha se mit à pleurer.
— Je ne comprends pas, murmura-t-elle entre deux sanglots.
Puis, plus haut :
— Qu’est-ce que je vous ai fait ?
France Rolzen se leva, se dirigea vers la sortie et resta debout devant la porte.
— Notre entretien est terminé, mademoiselle Ivanov. Si vous voulez un conseil, quittez Béziers, changez de ville.
Les yeux rougis de larmes, Natacha s’extirpa du fauteuil avec difficultés, tenta maladroitement de masquer ses dessous au regard libidineux de madame Rolzen et s’apprêta à sortir. Elle posa la main sur la poignée, mais la proviseure interrompit son geste.
— À moins que…
Une lueur d’espoir dans la voix, Natacha dévisagea madame Rolzen.
— À moins ...