La proviseure du lycée Saint-Vincent
Datte: 26/08/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Philus, Source: Hds
Coincé entre l’Orb, la rue des Saint-Simoniens et le Pont Vieux, le lycée Saint-Vincent de Béziers avait été complètement refait à neuf pendant les vacances d’été. Les travaux achevés, le mois de septembre débutait mollement dans les bâtiments, mais on devinait que ce n’était qu’apparence. L’un des couloirs en particulier aurait pu attirer l’attention des passants à qui il serait venu l’idée de regarder à travers l’une de ses nombreuses fenêtres.
La porte d’un bureau s’ouvrit brutalement et une femme, l’air décidé, passa la tête dans l’entrebâillement.
— Mademoiselle Petel, les classes de terminale philo sont-elles finies ?
La conseillère principale d’éducation, joviale et un peu ronde, sursauta. Sans quitter son fauteuil d’une autre époque — il n’y avait pas eu de budget pour le mobilier —, elle leva les yeux de ses dossiers et s’empressa de répondre :
— Oui bien sûr Madame la Proviseure. Nous avons trois classes complètes et deux élèves de plus que l’année dernière dans cette section.
— Bien. Vous avez bien fait ma T1 comme d’habitude ?
— Oui Madame, quinze jeunes filles et dix garçons ni plus ni moins. Toutes et tous ont dix-huit ans ou plus. Pas un seul n’est mineur.
— Parfait, fit la femme en refermant doucement la porte.
Un sourire fugace passa sur les lèvres de madame Rolzen et ses yeux gris pétillèrent. Elle secoua sa chevelure courte, mais volumineuse ce qui fit apparaître de rares cheveux blancs au milieu de ses cheveux châtain. À ...
... mi-chemin entre la quarantaine et la cinquantaine, pas très grande, la proviseure avait gardé la ligne par un régime alimentaire soigné et quelques heures de jogging hebdomadaires. Complexée par sa taille, elle portait souvent de hauts talons et des jupes serrées qui allongeaient sa silhouette. En un mot, c’était une belle femme quadragénaire sur laquelle de nombreux hommes se retournaient, sans aucune chance de succès toutefois.
À petits pas nerveux dus à l’étroitesse de sa jupe, madame Rolzen regagna son bureau. Elle s’empara de son sac et de son manteau qu’elle posa sur son avant-bras et descendit l’escalier principal. Elle traversa la cour en slalomant entre les feuilles glissantes tombées des arbres, sortit sur le trottoir et rentra chez elle en trottinant.
— Vivement demain ! se dit-elle.
*
En cette matinée d’octobre, un mois jour pour jour après la rentrée, le ciel était chargé de nuages et le jour perçait à peine. De rares gouttes de pluie tombaient sur les épaules des jeunes gens formant çà et là de petits groupes circulaires. Les larges feuilles mortes des platanes tournoyaient dans la cour de récréation alors que d’autres se coinçaient verticalement dans les grilles en fer forgé cerclant le pied des arbres. La sonnerie de début des cours retentit et les élèves regagnèrent les bâtiments. Quand la terminale de philosophie 1 pénétra dans la salle, le professeur d’histoire, un homme d’une cinquantaine d’années au teint gris et aux doigts jaunis par la nicotine, ...