1. Amazonie (4)


    Datte: 17/08/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Miss Arthur, Source: Xstory

    ... pouvaient d’aider les autres et de faire vivre le village. Aucun enfant ne mourut. Orana et Milia furent les dernières à partir pour la vie d’après. Ce fut moi qui les enterrais, aidée par les enfants. Il n’avait fallu que deux mois pour terrasser entièrement notre population.Seule adulte encore vivante, je restai encore deux années supplémentaires à aider les enfants. Les plus grands ayant atteint un âge presque adulte, ils pouvaient s’occuper des plus petits. Je leur suggérais de stopper, au moins provisoirement la transformation des garçons en filles, de façon à ce qu’ils puissent se reproduire malgré tout, il fallait voir comment les enfants des villages aux alentours avaient survécu sans leurs adultes, au cas où tous seraient morts. L’envoi d’éclaireurs confirma mes craintes : quasiment tous les adultes aux alentours avaient péri, mais la bonne nouvelle était que beaucoup d’enfants avaient pris la relève et j’estimai que les villages pouvaient vivre bientôt normalement, presque comme avant.J’avais maintenant presque trente-six ans, je me sentais vieille avec cette population qui ne dépassait pas seize ans. Mes amies étaient toutes mortes, je n’avais plus rien à faire ici si ce n’est jouer à la doyenne. Je décidai de quitter le village et de rentrer vers la « civilisation » qui était la mienne à l’origine. Pour je ne sais quelle raison, j’avais gardé mes habits de moine dans ma case, de quoi me couper les cheveux et la barbe (que je n’avais plu). Je me dis que malgré ...
    ... mon corps de femme, je pourrai, sous ma robe de moine, passer pour ce que j’étais avant, même si les traits de la femme que j’étais devenue étaient plus fins que ceux de l’homme que je fus. À l’approche de la civilisation, je pourrai de plus me bander les seins pour avoir une silhouette plus masculine. Pourrais-je longtemps duper mon monde et me faire passer pour un homme ? Je n’en avais aucune idée. Je n’avais nulle part où aller, alors pourquoi ne pas tenter l’aventure ? J’espérai ne pas finir au bûcher sous le joug de l’Inquisition, enfin pas trop vite.J’étais maintenant une guerrière accomplie, capable de m’assumer seule dans la forêt, de me nourrir, de chasser, de me défendre contre les animaux hostiles ou les êtres humains. Je ne mis que quelques semaines à rejoindre les avants-postes de la civilisation. Je me bandai la poitrine comme prévu, mis ma capuche pour limiter la perception de mon visage et de mes cheveux, même si j’avais coupé ces derniers. Quand à la tonsure, pas facile de la faire seule : j’y renonçai. Il fallait que je maquille également ma voix, devenue celle d’une femme. Je pris donc un ton faussement enroué pour la dissimuler.Arrivé devant un groupe de conquistadores, je déclinai mon ancienne identité comme étant Frère Jérôme de Valence, je leur expliquai avoir été retenu prisonnier pendant quatre ans par une tribu dans la forêt. Je leur dis vouloir regagner Quito pour rencontrer les responsables de mon ordre monastique. Cela leur sembla très vrai et très ...
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