Amazonie (4)
Datte: 17/08/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Miss Arthur, Source: Xstory
... la terrorisaient aussi, les conquistadores étaient pour la plupart de véritables criminels, assoiffés d’or qui plus est. Je leur demandai incidemment si la rougeole avait fait des ravages ces derniers temps, ce qu’ils me confirmèrent à grands éclats de rire quand ils évoquaient les indiens mourant en masse. J’étais juste écœurée et s’ils n’avaient pas été aussi nombreux je les aurais tous tués pour leurs crimes. Je priai beaucoup Dieu et la Déesse de m’aider sur ma nouvelle route.Après trois mois, j’arrivai enfin à Quito, nous étions fin 1546. Gonzalo Pizarro était toujours gouverneur. Je trouvai le palais de mon ordre et me fis annoncer au garde à l’entrée, en demandant audience urgente au responsable local, qui se révéla pour mon plus grand bonheur être Frère Gaspar de Carvajal. Je fus immédiatement reçu par ce dernier. Je reproduis ici une partie du dialogue que j’eus avec lui :— Frère Jérôme, vous, vivant ! Nous croyions tous que vous étiez mort lors de la bataille contre les amazones ! Savez-vous d’ailleurs que nous avons nommé le fleuve ainsi suite à cet événement.— J’ai appris cela en effet, dis-je de ma voix faussement enrouée.— Mais je m’égare, Frère, vous semblez souffrant.— Non, juste un chat dans la gorge, vous savez quatre années en forêt…— Vous semblez changé, vos traits sont plus fins…— Frère, j’aimerais que vous m’entendiez en confession.Je n’avais absolument pas l’intention de dire l’entière vérité à Frère Gaspar, aussi décidai-je d’user de l’art des jésuites ...
... en n’annonçant que des vérités partielles. Gaspar de Carvajal était un religieux honnête et juste qui ne me livrerait pas comme ça à l’inquisition. Si j’allai lui révéler ma nouvelle nature de femme, j’allai le faire en présentant essentiellement comme une victime, que mes sœurs amazones et la Déesse me pardonne, Dieu aussi d’ailleurs pour ces mensonges en confession.— Mon Père (en confession je lui donnai du Mon Père, vu son rôle), pardonnez-moi parce que j’ai pêché.— Depuis combien de temps, Mon Fils, ne vous êtes pas confessé ?— Cela fait environ quatre ans, Mon Père.— Racontez-moi ce qui vous est arrivé.— Je fus gravement blessé après la bataille au bord du fleuve, laissé pour mort sur le terrain.— Oui, nous n’avons pas pu vous récupérer, je m’en voudrai toute ma vie.Là je marquai un premier point.— Les amazones m’ont fait prisonnier, puis, comment dire, c’est horrible…— Parlez, Mon Fils, seul Dieu nous entend, je ne suis que sa voix et son oreille.— Je ne sais si c’est une miracle ou l’œuvre du Diable, Mon Père, mais…— Mais ?Je pris ma voix naturelle :— Elles m’ont transformé en femme !Sur ce propos, j’abaissai mon capuchon révélant entièrement mon beau visage féminin.— Par le Christ ! s’écria Frère Gaspar. Vous êtes vraiment une vraie femme ?— Oui, Mon Père, avec tout ce qui va avec, j’ai des seins, une croupe féminine, je n’ai plus de membre masculin ni de barbe… Voulez-vous que je vous le montre ?— Par tous les saints, non ! Mon Fils, euh, Ma Fille, je vous crois sur ...