1. Chrysalide


    Datte: 12/08/2023, Catégories: fh, Collègues / Travail fsoumise, Oral pénétratio, fsodo, mélo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... flottait dans le couloir, je la suivis jusqu’à la cuisine, déjà baignée de soleil par la porte grande ouverte. Une radio diffusait « Nostalgie » et mon hôtesse s’affairait en short et débardeur.
    
    — Je suis allée faire les courses, vous avez du pain frais.
    — Déjà ?
    — Hé ! La vie appartient à qui se lève tôt, disait mon père.
    — J’ai dormi comme un loir.
    — Ah ça, c’est pas le bruit des camions-poubelles qui a pu vous réveiller. Y a personne à dix kilomètres à la ronde.
    — Désolé, mais je ne mange pas le matin.
    — C’est pas bien, c’est l’infirmière qui vous le dit. Moi, c’est mon meilleur repas, et ça me permet souvent de sauter celui de midi.
    — Pas bien non plus.
    — Non, je sais, mais je fais souvent des ateliers prévention pour les gamins à la pause méridienne.
    
    J’hallucinais sur ses longues jambes fuselées et uniformément bronzées, mais aussi sur ce que cachait le débardeur, deux jolis cônes visiblement libres et manifestement terminés par un second puis un troisième étage. De ces seins extraordinaires avec un second mamelon au niveau des aréoles encore surmontés par de gros tétons. C’était une femme racée, aux attaches fines, aux gestes déliés. Elle leva brièvement les yeux, saisissant mon regard.
    
    — Je fais simple pour midi, une grosse salade composée. Ça vous ira ?
    — Oui, très bien.
    — Parce qu’il faut que l’on travaille…
    — Je suis là pour ça.
    — Ce matin, on va commencer par la visite complète et après je vous montre ce que j’ai imaginé.
    — D’accord. On voit ...
    ... qu’on est au pays du soleil, quel bronzage vous avez !
    — Ah ! S’il y a une chose que je vais regretter (elle écarta ses cheveux du revers du poignet pour me fixer dans les yeux), ce sont mes séances au soleil ici.
    — Ah ? Il est plus intense qu’ailleurs ?
    — Eh non, tout pareil. Sauf qu’ici je pouvais me mettre toute nue… Et j’adore ça.
    — J’ai raté quelque chose alors…, fis-je en souriant.
    — Coquin ! Pas si sûr. Si vous êtes sage, à l’heure de la sieste, je vous inviterai peut-être à la bronzette.
    — Oh moi, je suis blanc comme un cachet d’aspirine. Si je m’expose comme ça d’un coup, je vais devenir écrevisse.
    — Mais non, on a nos petits secrets. Avé la graisse à traire, pas de risque.
    — Peut-être, mais j’aurais honte de m’exposer près de vous, j’aurais l’air d’un malade.
    — Hé ! Il faut bien commencer un jour. Et puis vous verrez, vous repartirez avé les batteries chargées à bloc.
    
    Nous fîmes la visite, l’extérieur d’abord. Belle bâtisse de style local, en pierres et couverte de tuiles canal, située à peu près à mi-colline dans un vallon étonnamment verdoyant pour le climat, adossé à un bon hectare de forêt d’essences variées. Une allée de tilleuls, une zone de jardin d’agrément en piteux état, puis des champs, une plantation d’oliviers là-bas au loin, un cours d’eau et un étang. Plus près de la route, des bâtiments de ferme où elle me montre son tracteur.
    
    — C’est avec ça que je débroussaille régulièrement, un sacré boulot.
    — Et c’est vous qui le faites ?
    — Hé ! ...
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