Chemin faisant
Datte: 10/08/2023,
Catégories:
ff,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
Oral
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... d’évaluer des ans l’irréparable outrage…
— J’ai passé les quarante ans, si tu veux savoir, maugréé-je en enfilant mon soutien-gorge. Tu ferais mieux de m’aider, on gagnera du temps.
— Avec plaisir, ma vieille.
Insupportable ! Elle trouve toujours le moyen de se fiche de moi. Mais elle s’empresse de sortir mon jean du sac et de guider mes pieds dans les jambes pour m’éviter de quitter les baskets.
C’est ce que j’aime chez cette fille. Sa nature enjouée ne lui fait pas perdre son esprit pratique et ses moqueries amicales ne l’empêchent pas d’être attentionnée. Un peu trop attentionnée peut-être, car elle ne manque pas de remarquer avec une feinte inquiétude que la rugosité de la couture risque d’irriter mes replis intimes…
— Après ce qu’ils ont subi de celle de ton short, je pense qu’ils supporteront celle de mon jean. Sinon, j’espère pouvoir compter sur ta sollicitude, souris-je.
— Je me ferai un devoir d’adoucir leur peine, m’assure-t-elle sans rire.
Je me trompais. Une fois reculottée, les premiers pas me le font comprendre. Voilà ce que ça coûte de jouer sans retenue avec son minou, et de laisser sa copine en user sans plus de réserve, le tout en si peu de temps. La fameuse couture se rappelle au bon souvenir de ma fente, dès que nous commençons à descendre le chemin qui part de notre point d’eau – artificiel, j’en conviens, mais relativement utile. C’est Colette qui tient la carte. Il paraît qu’elle s’est repérée et que nous arriverons rapidement à sa ...
... voiture. Ma minette et moi l’espérons !
Je vois son petit derrière rond qui danse devant moi dans le tissu bien moulant. Elle avance allègrement sur les gravillons et à chaque pas ses fesses se balancent d’un côté à l’autre. Je me demande si elle n’exagère pas son déhanchement, histoire de se frictionner le sillon ou de m’exciter, ou les deux… Je n’en suis pas là, quant à moi, et ma marche est loin d’égaler le sautillement de la sienne. En plus, je me suis chargée du sac. Je traîne à sa suite, elle s’en aperçoit vite.
— Tu veux que je prenne le sac ?
— Non, merci Colette. Je réfléchissais, mens-je.
Elle hausse la tête d’un air entendu et moi je presse le pas en essayant de penser à la beauté de la nature dans la lumière rasante de la fin d’un beau jour de la mi-mai…
Je tente de ruser. Si je dégrafais le premier bouton, la taille descendrait, je gagnerais de l’aisance à l’entrejambe. On dirait bien que j’ai trouvé la solution. Un bouton de plus, peut-être ? Oui, c’est mieux. Je suis très satisfaite de mon ingéniosité. Las ! Au bout de dix mètres, je suis obligée de retenir mon jean d’une main. Les mouvements de la marche le font glisser sur mes hanches malgré leur forme d’amphore bien connue. Zut de zut !
— Pas si vite, Colette, s’il te plaît, dois-je implorer en m’arrêtant.
Elle revient vers moi en riant.
— Tu as grossi au point de faire sauter les boutons de ton pantalon ?
— Te moque pas ! Si tu veux bien prendre le sac, en le tenant à deux mains, je ...