Nue sur la toile endormie
Datte: 07/08/2023,
Catégories:
grossexe,
bizarre,
forêt,
revede,
Oral
zoo,
Humour
sf,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Kannouteki, Source: Revebebe
... suis suspendue dans le vide à au moins cinq mètres du sol. Leurs feuilles ressemblent à des z’haricots verts(j’ai toujours eu horreur de cette réforme sur les liaisons), mais de toutes les couleurs, des z’haricots géants, multicolores et étincelants.
J’hallucine complet !
Je ne me rappelle plus rien.Bon sang, je suis où ? Qu’est-ce que je fous ici ?
Dans le ciel, un soleil jaune orangé donnant une lueur « orageuse », comme avant une tempête de grêle, et deux planètes qui ne ressemblent en rien à notre lune. Des « lunes » en plein jour ? On dirait qu’elles sont en forme de… donuts.
Je secoue la tête.
Je vais me réveiller. Je suis en plein cauchemar.Qu’est-ce que j’ai mangé la veille qui me dérange autant ?
— Quand je te dis « saute », tu sautes !
Encore la voix, impérieuse cette fois.Sauter de cinq mètres de haut, mais elle plaisante, la voix ! Je vais m’escagasser au sol comme une vulgaire figue !
— Non, je te rattraperai avant.
Je sens sous mon dos la toile d’araignée frémir comme si… quelque chose avançait dessus imperceptiblement.
Affolée, je scrute autour de moi attentivement et aperçois une énorme bête poilue venant sur ma droite avec un très gros abdomen, deux gros yeux noirs inexpressifs dans une rangée et quatre plus petits alignés en dessous, des mandibules crochues qui s’agitent avec des « clic-clic » très très inquiétants.
Frissons d’horreur, il ne manque plus que Dracula, des loups-garous ou autres créatures effrayantes.
Le ...
... fantastique n’est pas fantastique.
Je vais hurler… Non je huuuurleeee à pleins poumons.
Puis, d’un coup, ce ne sont plus que des cris, des grognements, des déchirements, des lambeaux de chair qui voltigent partout, du sang qui coule. Ça coupe, découpe, tranche, broie et déchiquette à tout-va autour de moi : un combat acharné. Un massacre sans tronçonneuse.
Soudain, la toile se détend ; je glisse pour tomber dans le vide comme dans un puits sans fin.
Dans un sursaut, j’essaye bien de me rattraper en battant des bras dans le vide dans un hurlement. Je vois ma vie défiler et le sol me sauter à la figure. Sursaut.
Quelque chose me retient délicatement en suspension par la jambe et me dépose lentement au sol sans mal.
À genoux, nue et tremblante je n’ose me retourner pour voir mon sauveur.
Cependant, dans ma tête encore la voix :
— Ça va ?
— Oui, je crois.
Je « sens » la voix derrière moi. Je me retourne lentement avec quelques appréhensions.Hé là, noooon ! J’ai été droguée ma parole, ce n’est pas possible autrement !
Un immense, non, une gigantesque créature sortie du cerveau malade d’un écrivain de science-fiction, série B des années 50… Une immense bête poilue style lycanthrope, une créature anthropomorphe entre homme et loup. Ce qui est sûr, c’est « il » dans toute la splendeur masculine vu la taille de son phallus.Mon Dieu, des pensées libidineuses trottent dans la tête maintenant. Une grande malade !
— Oui, un mâle. Je m’appelleARGAÏ.
Je ...