Le Grand Paradis
Datte: 06/08/2023,
Catégories:
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lunettes,
vacances,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
Oral
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Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... domine le village, à son tour touchée par les rayons du soleil, à la recherche du premier vol de gypaète barbu, fréquent à cet endroit. Mais rien. Le bistrot proche ouvre ses volets de bois, je vais me prendre un café. Cappuccino pour commencer, bien sucré avec la petite pelle et la petite boîte de bois, artisanat traditionnel valdôtain, puis ce fantastique expresso italien, dé à coudre de concentré de café qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
Vers midi, je me fais un casse-croûte reconstituant puis je pars marcher vers le fond de la vallée, en direction du Grand Paradis. C’est un sentier de promenade qui longe de près ou de loin le torrent, sans dénivelé excessif, l’idéal pour une mise en jambes. Je suis seul et je croise un renard en quête de proie, l’occasion de quelques photos. Je me sens bien dans cet environnement que j’affectionne, et la forme revient petit à petit. Mais je sais qu’il faudra plusieurs balades de ce genre, en graduant la difficulté, pour retrouver la capacité minimale pour grimper au refuge. D’ailleurs en revenant, le dessus des cuisses me fait un peu mal, les pieds aussi. Des voisines sont en train de s’installer près de ma tente, deux jeunes nanas qui parlent une langue inconnue, nordique probablement. Il y a une grande perche blonde avec une grosse poitrine en liberté sous son pull et une petite brune un peu ronde de type asiatique avec des lunettes. Elles merdoient fort avec le montage de leur tente, piquent des fous rires, puis finissent par ...
... s’asseoir sur des pierres l’air dépité, devant leur tas de toile, de ficelles et de piquets. Je prends tout le temps de savourer mon chocolat chaud et d’enduire mes pieds de crème renforçant la peau. Puis, quand même, voyant le soleil proche de disparaître, je vais leur proposer un coup de main en anglais. Miracle : la langue universelle fonctionne. Elles acceptent volontiers. En quelques minutes, la tente est montée. Elles battent des mains, sont contentes, me font la bise. Merci, bonsoir, au plaisir les danoises.
Tenant compte du fait qu’elles ne sont pas des pros de la canadienne, je leur conseille de faire une rigole autour de la tente en leur proposant ma pelle américaine, à la fois pelle et pioche en un tour de bague. Elles ricanent, remercient, disent qu’elles n’en ont pas besoin puisqu’il fait beau. Pourvu que ça dure ! Manque de pot, vers dix heures du soir des roulements répétés annoncent l’arrivée d’un orage. C’est ça aussi la montagne, des changements de temps brutaux et inattendus. Je file au chalet, bien décidé à boire le bar si nécessaire et si la patronne revêche veut me mettre dehors. En quelques minutes, le spectacle est impressionnant : des éclairs quasi permanents illuminent la vallée et le tonnerre n’a pas de silences, se répercutant à l’infini sur les montagnes. Café, genépi, re-café, et enfin l’Italienne acerbe accepte de sortir une bouteille de vraie grappa de dessous le bar. Elle est longue à la détente, mais c’est normal, elle ne me connaît pas. Je ...