Le Grand Paradis
Datte: 06/08/2023,
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Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... une quantité phénoménale d’énergie. À l’inverse, quand il passe de l’état liquide à l’état solide, il restitue cette énergie et diffuse de la chaleur. Dans une tente en septembre à la montagne, c’est bien connu, dans la journée il y fait plus de 40° et la nuit on grelotte parce qu’il gèle dehors ou presque et donc, dans la tente aussi ! J’espérais ainsi absorber la chaleur de la journée et tempérer la tente, pour la restituer la nuit et moins sentir le froid. Bien sûr, l’apport de matériaux et la semi-rigidité de la couche à changement de phase compliquèrent le pliage de l’ensemble. C’est le tapis de sol qui servit d’emballage extérieur à l’ensemble soigneusement roulé et tenu par deux sangles formant des poignées de transport.
Déjà, en reprenant ma voiture après le déjeuner, garée en plein soleil, je pus constater que la seule présence de la tente à l’arrière avait limité la température : il faisait tout au plus 27 ou 28° au lieu des 40 habituels. Bon signe ! Mon stock de chaleur pour la nuit devait être fait. La route splendide, les toutous au rendez-vous, puis les paysages désolés, l’ancien monastère et l’ancien poste de douanes, la descente vers la civilisation et toutes les belles vallées sur la droite : Valgrisenche, Val di Rhemes, Valsavarenche et enfin ma vallée préférée, Val di Cogne. Et là, on remonte par la route étroite et sinueuse en passant près du petit château d’Aymaville, du Ponte Romano, de la cascade, point de rupture thermique de cette route : avant, ...
... c’est le climat du Val d’Aoste, souvent très beau et très chaud, au-delà c’est le climat de montagne et l’on perd une dizaine de degrés en quelques centaines de mètres. On apprend à l’école que la température diminue de un degré tous les cent mètres d’altitude, mais ce que l’on n’apprend pas c’est que cette diminution peut se faire d’un coup en franchissant quelques virages. J’arrive à Cogne la belle, face à la majestueuse silhouette du Gran Paradiso, le Grand Paradis, qui nous domine de ses 4061 mètres. J’y fais quelques courses de produits frais, appréciant bien maintenant la monnaie commune qui évite les changes laborieux et coûteux de ma jeunesse. Puis je roule en direction du sommet, vers Valnontey, dernier village de la vallée.
La route pénètre dans le parc national du Grand Paradis et je m’arrête avant le village dans mon petit camping préféré, celui de mes vingt ans. C’est un camping minable à tout point de vue : tout y est fait « à l’italienne », c’est-à-dire du genre bricolage avec trois troncs de sapins, deux bouts de ficelle et quelques clous. Les sanitaires, les douches et les lavabos sont tous de récupération, l’eau chaude fonctionne quand elle veut, les emplacements sont des petites terrasses vaguement aplanies à flanc de montagne, entre les troncs résineux d’une forêt de sapins. Mais les gens y sont adorables, les prix très raisonnables et l’ambiance toujours chaleureuse. À cette époque, le gros des touristes est bien parti. Il ne reste plus que quelques ...