C'est beau la Beauce - Histoires de Sexe

C'est beau la Beauce

... ne sera différent entre nous, après ces retrouvailles. D’ailleurs, n’hésite pas à me recadrer si mes propos déviaient du droit chemin.
— D’accord comme cela, je prends note ! Puis-je remettre ma culotte ?
— Non, cul nu ! As-tu oublié la punition ?

Cette discussion de mise au point avec Maryse nous a rapprochés du but et « Julietta », la fille du GPS nous annonce une arrivée imminente.

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Il est 11 heures et la maison de Françoise est pratiquement en vue. C’est une maison basse, toute en longueur, sans étage avec des murs à colombages, un immense jardin engazonné mais triste en cette période de l’année. Je stoppe le 4x4 devant le portail de bois et sonne. Une dame apparaît, plutôt dans le style décrit par Maryse que l’inverse. J’avais juste oublié que Françoise a en plus une poitrine généreuse. Elle est parée d’une robe droite bleu et blanc avec une ceinture. Elle est ravissante et je la salue.

— Bonjour Madame, vous êtes la maman d’Alain ?
— Oh Michel ! Tu n’as pas changé, je reconnais ta voix douce et sensuelle, mais par pitié, appelle-moi par mon prénom, Madame, c’était bon dans les années 60 !

Maryse me tire la manche et je comprends que je dois rester à ma place, j’en profite donc pour faire les présentations.

— Françoise, je vous présente Maryse, la femme qui partage une grande partie de ma vie et de mes loisirs. Maryse, je te présente Françoise, dont nous avons parlé dans la voiture. C’est aussi la maman de mon camarade Alain.
— Enchantée de ...

... faire votre connaissance, je vois que Michel a du goût.

Je laisse les deux femmes faire connaissance, pendant que je dégage le meuble du coffre du 4x4. Françoise sollicite Bernard un voisin pour m’aider, il est dans mes âges et très courtois. Moins d’un quart d’heure se passe pour vider la voiture de son chargement. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de place dans ce coffre, on pourrait presque y dormir à deux si ce n’était pas l’hiver.

Voilà maintenant la bonnetière en place dans le séjour de la maison. C’est un magnifique meuble Louis XIII à pointe diamant avec deux portes et deux tiroirs sur la façade pour la partie bonnetière et deux portes latérales pour la partie vaisselier. Je n’ai jamais vu un tel meuble, c’est paraît-il assez rare, seuls douze exemplaires originaux existent en France. Enveloppé dans le coffre du 4x4 avec des couvertures pour le protéger, je n’avais même pas pensé que je convoyais une telle beauté.

Françoise insiste pour que nous restions déjeuner tous les quatre. J’allais accepter lorsque Maryse me rappelle sa présence par un coup sur l’avant-bras. Je décline l’invitation, prétextant un faux rendez-vous à Paris en fin d’après-midi avec un dîner auquel je ne peux pas me soustraire. Françoise regrette sincèrement, disant que ce ne sera que partie remise et qu’au moins nous ne pouvons pas refuser l’apéritif. J’accepte avec plaisir et il est presque 13 heures lorsque nous reprenons la route du retour après avoir fait nos adieux à Françoise et à ...