Tranche de vie
Datte: 23/07/2023,
Catégories:
fh,
anniversai,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
confession,
couple,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... grignotant le clito. Je me sentais trahi !
J’étais prêt à le réduire en bouillie, puis, enfin, je réalisai à quel point j’étais con. Alors, toute la haine que j’éprouvais envers cette queue de malheur se mua en envie. Envie de lui prouver qu’une bite, de chair, valait plus que les infatigables vibrations qu’il pouvait transmettre, ce truc impersonnel et froid. Un irrésistible besoin de virilité masculine, déplacé, agitait ma chair de plus belle. Mais, avant, une pulsion plus primaire, plus nécessaire encore, se devait d’être assouvie. Avant de marquer mon domaine, tels les félins urinent pour délimiter leurs territoires, et prévenir congénères ou prédateurs que c’est chasse gardée, je devais, lui devais, à elle qui s’offrait ainsi à moi, et à lui qui gisait inanimé, de ressentir autrement cette ruisselante offrande.
Je la humai donc, à genoux entre ses cuisses, prenant soin de ne pas troubler ce repos mérité. J’en respirai longuement l’arôme, le fumet qui, s’évaporant, inconsciemment, m’assurait que cet en-cas m’était destiné. Ma Suzanne s’était masturbée pour offrir à son mari la Suzie promise. La maman poule s’était transformée en amante, avide de jouissance, d’abandon, comme il y avait dix-sept ans, la première fois qu’elle avait, selon elle, réellement joui. Maintes fois elle m’avait rabâché que j’étais le premier qui avait su provoquer en elle un tel raz de marée. J’avais d’abord pris cette confidence pour une flatterie, mais, rapidement, j’avais fini par ...
... comprendre. Ma Suzie aimait les préliminaires, ce que son mari, puis ex-mari, n’avait pas compris, alors que moi, oui. Encore aujourd’hui je peux la contenter uniquement de ma langue et de mes doigts sans éprouver le moindre manque. Aussi, me délecter de ce sexe endormi, or encore ouvert et humide, baillant, m’était comme un appel. « J’ai joui, mais pour toi. En pensant à toi », je lus sur ces lèvres encore gonflées d’un plaisir proche, sur lesquelles brillait la sueur de cet orgasme, que j’imaginais… musclé !
Je ravalai cette soif de le lécher, de le doigter, de le réveiller, car une plus profonde m’animait. J’avais un fantasme devant moi : en disposer, en abuser presque, sans connaissance. Non la mienne, car j’étais, puisqu’elle avait éveillé comme jamais, un désir connu de nous deux, dans tous mes états. À sa respiration, calme, j’étais persuadé qu’elle était au pays des rêves, et la présence de l’huile de massage, comestible, sur sa table de chevet, acheva de me convaincre que son état végétatif m’était destiné. Sexe copieusement tartiné, je me présentai à l’entrée du sien, rose d’impatience, d’impudeur. J’ignore si elle ressentit mon gland entrer en elle, préférant, de loin, imaginer qu’elle dormait, mais la sensation, et le plaisir de la posséder dans son sommeil me transportèrent en terre inconnue.
Je baisais, certes délicatement, lentement, ma Suzie, sans que sa poitrine ou sa bouche ne laisse transparaître le moindre signe de ce qui, éveillée, les agitent. Engaillardi, ...