Un jeune homme à la capitale (6)
Datte: 19/07/2023,
Catégories:
Gay
Auteur: JHaParis, Source: Xstory
La sonnerie stridente de mon réveil me fit bondir et je me maudis, pensant avoir fait une erreur dans le réglage de cette machine démoniaque. Mais non, il était bien 6 heures.
Je m’empressai de m’habiller et rejoignis la cuisine où régnait une bonne odeur de café. Ma tante en peignoir s’affairait autour du grille-pain.
Je m’approchai d’elle pour la saluer et lui fis une sage bise sur chaque joue, à la mode charentaise.
— Bonjour mon neveu, as-tu bien dormi ?
— Comme une masse ma tante. J’avais besoin de récupérer, ajoutai-je avec un léger sous-entendu.
— La fatigue du voyage sans doute, répliqua-t-elle en s’esclaffant.
Encouragé par cette remarque, je posai une main sur ses fesses dont j’appréciai la fermeté au travers du peignoir.
Elle me prit la main et la retira doucement en pivotant sur elle-même.
— Tout doux beau jeune homme, il y a un temps pour tout...
En voyant ma mine dépitée, elle ajouta.
— Ce qui a été fait hier appartient à hier. Aujourd’hui est un autre jour. Et un jour de travail qui plus est... Alors il est temps de déjeuner et tu n’auras que le temps de courir vers la gare et sauter dans le métro.
Je m’assis donc dans le coin dinette où elle me rejoint. Je dévorai littéralement les tartines grillées en glissant de temps en temps un regard vers son décolleté lorsque son peignoir s’entrebâillait. Mon sexe qui commençait à réagir me confirma que ma nuit avait été réparatrice et c’est dans une semi-bandaison que je ...
... déjeunai.
Mais ma tante avait raison, il me fallait songer à prendre le chemin de l’usine. Elle n’avait pas autant de chemin à faire et son agence n’ouvrait qu’à 9h 30.
Je me levai donc, empoignai une sacoche où j’avais mis ma convention de stage, un plan de Paris, un plan du métro et un livre et j’embrassai ma tante en lui souhaitant une bonne journée. Elle m’embrassa puis d’un air coquin, elle caressa la bosse que faisait mon sexe sous mon pantalon.
— Je suis contente que tu te sois remis de tes émotions. A ce soir...
... Le trajet vers l’entreprise se passa rapidement. Deux changements, quelques stations et j’étais rendu. Et c’était bien ainsi, car le métro était bondé. Je n’étais pas le seul à aller travailler et je découvrais les transports en commun aux heures de pointe.
A 8 heures moins le quart, le cœur battant, je me présentai devant l’entreprise où je devais exercer mes talents. Elle était située dans une ruelle sombre donnant dans une cour. Celle-ci était cernée de bâtiments de briques rouges noircies par le temps. Divers portails s’offraient à moi avec des inscriptions gravées dans la pierre : Accueil-Administration, Ateliers, Livraisons...
Un certain nombre de personnes stationnaient devant l’entrée atelier en fumant. Principalement des femmes. Je me dirigeai vers l’entrée Accueil-Administration et pénétrai dans un espace qui tenait du hall d’accueil et de la salle d’attente, dont les peintures auraient mérité d’être rafraichies et dont les fauteuils étaient ...