Transport en commun - Histoires de Sexe

Transport en commun

... se regarder dans le miroir. Damien m’a laissé en plan, une crampe… À propos de crampe, en te voyant, je me disais…

Il avance vers moi. Il me regarde, me détaille, pose une main sur un sein, en caresse le téton.

— Regarde-moi ce coquinou. On dirait bien que je ne suis pas tout seul à avoir une idée…

Il se penche vers moi. Il va m’embrasser.

— Oh, tu pues la transpiration.

Dans un geste dont l’élégance se discute, il sent sous ses bras.

— Tu as raison. Je vais prendre une douche. Surtout, ne bouge pas. Non, mieux, viens me rejoindre, cela fait une éternité qu’on ne l’a pas fait comme ça.

Il a raison, depuis quelque temps, je dirais même des mois, nos baises sont classiques : au lit. Il fut une période où nous baisions partout dans la maison. La cuisine, le salon, la salle de bain, les escaliers et surtout le jardin. Le jardin qui donne sur le bois et que, cachés par une haie de lauriers, on baisait alors qu’à quelques mètres les gens passaient.

L’eau ruisselle sur son corps. La douche est grande, à l’Italienne, et une grande vitre la sépare du reste de la salle de bain. Il a pris du ventre ces derniers temps, pourtant ce n’est pas faute de faire attention. Deux, voire trois footings par semaine. Un les dimanches avec Damien ; un à deux autres, le soir en semaine, seul ou avec son partenaire s’il est libre. Mais ça lui va bien. Lui aussi a des poignées d’amour même si les siennes ne servent pas comme les miennes lorsqu’il me baise en levrette. Il est ...

... très velu, son torse a une toison douce qui s’interrompt sur le ventre pour réapparaître vers le pubis. Sa nudité totale au niveau du sexe, des bourses, et de son petit trou, tranche un peu… D’autant que les fesses aussi ont cette « couverture » si douce au touché.

Il me voit. Il sourit. Il est justement en train de savonner son sexe, en dégageant bien le gland, étalant la mousse le long de la tige, tige qui grossit, sous mon regard autant que de sa toilette qui tourne doucement à la provocation. Il bande. Son sexe se tient droit. Romain bande dur. Je l’ai toujours connu comme cela. Avant de le connaître, la plupart de mes copains bandaient bien, mais pas aussi dur que lui. À notre rencontre, ses érections étaient si fortes que son sexe avait du mal à se détacher de son ventre, limitant certaines fantaisies. Avec la deuxième érection, cela s’atténuait, le sexe était toujours aussi dur, mais sa base plus souple permettait alors une plus grande liberté de mouvement. Avec le temps, le sexe est resté un bâton, mais il a gagné en mouvement.

Il me voit. Il sourit. Il me provoque en se cambrant pour aller savonner entre ses fesses. Je reconnais le message. Romain adore que je lui caresse l’anus, caresses de mes doigts. C’est un jeu qui est apparu dans notre couple depuis seulement quelques années. D’abord des caresses puis en me demandant avec une honte évidente de le posséder avec un de mes godes.

Je me souviens encore de la première fois. C’était dans notre chambre. Il ...