Transport en commun
Datte: 10/07/2023,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
essayage,
voiture,
douche,
Oral
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: DeuxD, Source: Revebebe
... Me juge-t-il trop vieille pour ne pas avoir des envies ? A-t-il une confiance absolue en son épouse ? Il est vrai que jamais je ne lui ai donné une raison d’être suspicieux.
Avant, il était jaloux. Oh, pas d’une jalousie maladive, mais qui parfois lui faisait dire des choses comme :Je trouve que pendant le repas chez les « AAA » ton voisin de table avait l’air bien pressant. Ou bien : C’est qui le gars avec qui tu parlais à la sortie de l’école ? Un parent d’élève ? C’est rare les hommes qui vont chercher leurs enfants.
Mais maintenant, c’est fini. Juge-t-il que je ne puisse plus attirer le regard ? Pourtant cet été, sur la plage, alors que nous bronzions nus et que passaient des candidats qui, comme nous, cherchaient un coin tranquille, je voyais bien que si des regards s’attardaient vers nous, Romain m’en attribuait la cause. Mystère de l’âme masculine. À la fois fière et méfiante.
Je rentre. Petite douche. L’on frappe à la porte. Je n’attends personne. Romain a-t-il oublié sa clé ? Il est trop tôt, en général il court au moins 90 minutes. Le temps de m’enrouler dans une serviette et j’ouvre.
C’est Damien. Il est seul. Il voit ma surprise.
— Il fallait que je te voie. J’ai dit à ton mari que j’avais une crampe.
C’est lui qui repousse la porte. Il fait un pas vers moi. Sa main se pose sur ma joue dans une caresse délicate. Nos regards ne se quittent pas. Sa main passe derrière, sur ma nuque. Je frissonne. Il avance son visage. Ses lèvres touchent les ...
... miennes. C’est comme une décharge. Il m’embrasse, me tirant vers lui. Sa langue s’aventure. Mes lèvres s’entrouvrent.
Il m’embrasse. Ses deux mains me plaquent contre lui. Moi aussi je l’enveloppe de toute mon envie. Une fougue oubliée. Des dents qui s’entrechoquent. Des langues qui bataillent. Nos respirations échangées, nos salives ne font qu’une. Et puis je sens sa main sur mon dos, sur ma peau, et je réalise que j’ai oublié de maintenir la serviette, qu’elle s’est dénouée dans le dos donnant accès à ma peau encore humide. Lui aussi le remarque. Je sens qu’il explore. Mes reins, mes hanches, mes fesses. Je perds la tête. Je ne suis plus une gamine qui découvre son premier émoi. Et pourtant même si j’ai oublié et que depuis d’autres émois, plus forts, plus sexuels sont arrivés, celui de la première fois revient en mémoire… Première fois aussi qu’un autre que mon mari me caresse.
Il me libère. Nos corps se séparent et, comme leur pression retenait la serviette, elle tombe, me laissant nue. J’ai le réflexe ridicule de me cacher avec mes bras et mes mains. Il sourit de cette pruderie et repousse mes remparts.
— Tu es si belle !
Quel magnifique compliment ! Moi, la femme dans la cinquantaine, alors que je n’aime plus ce que je vois dans la glace, vestiges d’une beauté éphémère, il suffit de ces quelques mots pour me ravir. J’ai l’impression que ma poitrine se redresse, que mon ventre s’aplatit, que mes hanches cachent une graisse malvenue, que même mon pubis réagit, que ...