Transport en commun - Histoires de Sexe

Transport en commun

... entre. Aussitôt, il veut m’enlacer, mais je l’entraîne en disant :

— Il y a des caméras qui démarrent dès l’ouverture.

Je l’entraîne vers la cabine d’essayage, car même la réserve est surveillée. J’aurais pu les arrêter, mais l’ordi en aurait gardé la trace, alors que si je ne fais rien, dans 48 h tout sera automatiquement effacé.

La cabine est grande. Nous en avons deux dans la boutique. Une classique pour une personne. L’autre, celle où nous entrons est plus adaptée aux couples. Au fil des années, la clientèle a changé. La femme seule reste notre plus grande clientèle, quelquefois un homme seul aussi, mais parfois c’est un couple. La plupart du temps couple classique, homme, femme. Le choix de la lingerie précise si c’est mari et femme ou couple illégitime bien que, de plus en plus, les couples mariés ne se cantonnent plus aux classiques. Une fois, nous avons même eu droit à une musique qui les dénonçait. Une des plus belles ventes du magasin, pour se faire pardonner. Mais aussi, bien plus rarement, couple de femmes. Une fois, une seule fois, un couple d’hommes qui est reparti avec tout ce qu’il faut pour que l’un puisse féminiser sa silhouette.

La cabine est grande avec tout ce qu’il faut pour faire petit salon, fauteuil et commode, mais aussi de nombreux miroirs pour proposer une vision à quasi 360 degrés du modèle.

Il pose les fleurs sans même me les offrir. Mais c’est pour me prendre dans ses bras et m’embrasser avec fougue. Quelques secondes de ce corps ...

... à corps et il s’attaque à ma robe pendant que moi je repousse sa veste et m’attaque à sa chemise. J’ai bien peur d’avoir arraché un bouton par mon impatience, mais elle est récompensée par la découverte de son torse juste entre-aperçu la veille en tenue sportive.

Ma robe est tombée. Je défais mon soutien-gorge. Il me regarde, mais moi je m’attaque à son pantalon. Je suis si maladroite qu’il doit m’aider pour défaire la ceinture. Le reste je m’en occupe.

J’ai toujours trouvé les hommes ridicules avec le pantalon sur les chevilles. Mais pas lui. Je prends le temps de détacher ses chaussures. Cela me rappelle combien de fois j’ai protesté silencieusement du peu de crédibilité ou, dans un récit, le pantalon tombe et est enlevé alors que l’homme a toujours ses chaussures. À moins qu’il soit venu pieds nus, ou en chaussette !

Je me fais l’objet d’une prêtresse qui s’agenouille devant son dieu. Enlever des chaussures n’a rien d’érotique, mais la récompense est bien vite sous mes yeux. Le slip est un « taille haute » des plus classiques, bien que d’une marque bien connue et réputée. Je mentirais si je n’avais la curiosité d’en deviner la bosse. Suis-je donc déjà une femme perdue pour avoir de telles pensées ?

Oui, car au regard, je joins le geste. Avec précaution… tirant sur l’élastique pour ne pas risquer de pincer ce que le tissu cache et protège ; faisant glisser le slip le long des cuisses, des mollets, et des pieds qui se soulèvent chacun leur tour.

Peut-être que ...