1. L'étrange aventure d'Ambrose Mac Heusdress


    Datte: 06/07/2023, Catégories: fh, frousses, amour, jalousie, pénétratio, fdanus, fsodo, coprolalie, fouetfesse, Humour policier, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... faut des photos de billets, pas le billet lui-même ! Ça ne marche qu’avec une photographie. Ils trouvèrent très vite des clichés de différentes monnaies, livres sterling, dollars, euros.
    
    Une petite crainte les étreignit, celle de voir débarquer Ulysse Grant, Benjamin Franklin ou Georges Washington, ou encore d’avoir le Pont du Gard dans la maison.
    
    Des tas de liasses encombraient les différentes tables de la maison. Les deux escrocs firent le tour des banques pour déposer très vite cette fortune. Ils utilisaient pour se déplacer l’un une Bugatti Veyron, l’autre une Ferrari 458, pour anesthésier la méfiance des employés.
    
    Ambrose reprenait du poil de la bête et se posait des questions sur cette soudaine passion frénétique de son épouse pour la photo de billets de banque et de produits de luxe. Il fit une petite expérience en douce, à l’abri des regards indiscrets. Il examina la photo d’un appareil qui lui faisait envie depuis longtemps, unOlympus E-M1 Mark III 1240. Quelques heures plus tard, l’engin trônait dans son labo.
    
    De plus Ambrose trouvait étrange la sollicitude du constable Gattwick à son encontre. Ambrose venait de recevoir un violent choc à la tête, mais n’était pas sourd. Il entendait parfaitement le soir les ébats de son épouse et de son amant. Les galipettes lui étaient déconseillées, paraît-il, à cause de son état de santé, mais son épouse ne se privait pas,elle.
    
    Il en fut fortement attristé et en conçut un fort ressentiment. De là à soupçonner ...
    ... le couple infernal d’avoir voulu l’occire lors d’un pseudo accident, il n’y avait qu’un pas. Ambrose se dit aussi que lorsque les deux traîtres auraient assez d’argent, ils n’hésiteraient pas à faire une nouvelle tentative pour le faire passer de vie à trépas en toute discrétion. Il devait prendre les devants et mûrit une vengeance aussi sournoise que spectaculaire.
    
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    Lors d’une nuit noire et profonde, les voisins du 26 rue des sorbiers entendirent des cris d’effroi provenant de la maison des Mac Heusdress. La police, emmenée par le constable Gattwick arriva très vite sur les lieux, vu que le constable dormait pratiquement sur le trottoir d’en face. Ils enfoncèrent la porte et découvrirent un homme et une femme réfugiés au sommet d’une bibliothèque. Dans la pièce rôdaient deux belles tigresses du Bengale. Les policiers retrouvèrent Ambrose dans son canapé, caché sous une couverture.
    
    — Ils ont amené ces animaux ici afin qu’ils me dévorent et ne laissent aucune trace, dit-il la voix chevrotante. Heureusement, Dieu merci ces fauves n’ont pas voulu de moi.
    — Regardez ce que nous venons de trouver, cria un autre policier, en désignant des AK-47 et des liasses de billets neufs.
    — Nous vous surveillons depuis quelque temps, Madame Mac Heusdress, nous vous soupçonnons de trafic d’œuvres d’art et de voiture volées, de blanchiment d’argent sale, d’escroquerie, de tentative de meurtre sur la personne de votre mari, et maintenant trafic et possession d’armes prohibées et ...