L'étrange aventure d'Ambrose Mac Heusdress
Datte: 06/07/2023,
Catégories:
fh,
frousses,
amour,
jalousie,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
coprolalie,
fouetfesse,
Humour
policier,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... tentait de négocier des contrats à l’autre bout du pays.
Angela était une femme dans la splendeur de ses presque trente-cinq printemps, pas ronde, mais bien en chair, grande rousse aux yeux marron, les cheveux courts, s’arrêtant à la nuque. Les seins lourds aux tétons et aréoles rose vif. Sa toison, rousse elle aussi, dégoulinait en cet instant de sueur et de substances diverses.
Angela était une femme qui savait ce qu’elle voulait, et qui s’y employait avec ardeur. Elle voulait épouser un homme riche qui pourrait subvenir largement à ses besoins. Elle jeta son dévolu sur Ambrose Mc Heusdress. Un chef d’entreprise, bel homme, aux épaules larges, au sourire ravageur et surtout au compte en banque bien fourni. Ils convolèrent très vite en justes noces, Angela ne voulant pas laisser un tel mâle en liberté. Ils fêtaient alors tous deux leurs vingt-huit printemps. Las, elle se rendit vite compte que le bel homme était un tendre et un délicat, qui faisait l’amour comme un poète, alors qu’elle recherchait un homme des cavernes qui la fasse grimper aux rideaux en la prenant comme une brute. Ce n’est pas qu’Ambrose ne possédait pas un bel organe, au contraire. Elle voulait faire l’amour à la façon d’un opéra-rock, lui préférait un adagio.
Si ce n’était que ça, elle s’en serait fait une raison, mais Ambrose notait sur son agenda les jours de coït, une baise programmée en quelque sorte. Et dans la position du missionnaire, uniquement le missionnaire, d’un ennui mortel. Pire ...
... encore, elle apprit, par la bouche même du délicat, que si son entreprise tournait du feu de dieu, lui au contraire ne roulait pas sur l’or. Oh, il n’était point pauvre, loin de là, mais n’atteignait pas les sommets espérés par la vorace rouquine. Elle voulait vivre comme une reine, elle n’était que marquise.
Au terme de cinq ans de mariage, elle fit la connaissance du sous-directeur de fabrication de la boîte de son mari, un dénommé Angus Stuart. Un homme aux dents longues, à la sexualité débridée, n’ayant pas peur de mettre une claque sur son joufflu avenant. Mais si ses sens étaient rassasiés, son goût du luxe, de la richesse ne l’était point. Comme son amant partageait les mêmes aspirations, ils réfléchirent au meilleur moyen de parvenir à leurs fins.
Le divorce étant impossible, en tant que femme adultère elle aurait tous les torts et pas un rond. De même qu’il semblait peu probable que le cocufié garde comme adjoint le cocufieur. Même, ce n’était point avec le salaire d’Angus que la rouquine allait faire fumer la carte bleue. Il fallait une autre approche.
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En bons lecteurs de romans noirs et amateurs de séries policières, ils se tournèrent vers la bonne vieille recette de l’assurance-vie. Angela en contracta une au bénéfice de son mari.
— Mon, chou, je tiens à te dire tout mon amour pour toi, quoi de plus beau que de remettre ma vie entre tes mains ? Je tiens à ce que tu aies un bon souvenir de moi au cas où le destin nous séparerait.
Ambrose, ému ...