1. L'étrange aventure d'Ambrose Mac Heusdress


    Datte: 06/07/2023, Catégories: fh, frousses, amour, jalousie, pénétratio, fdanus, fsodo, coprolalie, fouetfesse, Humour policier, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... il n’y pensa plus.
    
    Chaque jour son état général s’améliorait, mais il ne retrouvait pas ses souvenirs, à part quelques bribes de-ci de-là. Il pouvait maintenant se lever et faire quelques pas dans le couloir.
    
    Presque chaque jour un objet bizarre apparaissait dans sa chambre. Objets que parfois les infirmières récupéraient, et qui disparaissaient aussi subitement au grand dam des aides-soignantes. Ces bibelots étant souvent très beaux et de belle facture.
    
    ****
    
    Puis vint le jour de la délivrance, de la libération, le jour où Ambrose sortit enfin de l’hôpital. Il ne reconnut pas sa maison, mais un éclair de satisfaction traversa son regard quand il retrouva ses appareils photo.
    
    Angela lui avait bâti un petit nid au rez-de-chaussée, près de son local photographique. Ce, pour lui éviter de monter dans la chambre commune. La raison officielle étant l’état de santé encore fragile d’Ambrose. La raison officieuse, la venue d’Angus plusieurs soirs par semaine pour honorer la gourmande en manque.
    
    Les amants diaboliques faisaient bonne figure à ce pauvre blessé tout en baisant à couilles rabattues dans le lit conjugal, juste au-dessus de la tête du cocu.
    
    Tout en faisant des galipettes, ils ressassaient leur rancune et tentaient de trouver une solution pour se débarrasser du gêneur. Surtout que le constable Gattwick suspectait de plus en plus quelque chose de louche, il venait d’apprendre la présence des assurances-vie !
    
    Le pauvre Ambrose continuait à lire ses ...
    ... journaux.
    
    Un matin, Angela découvrit sur la table basse du salon une bague ornée d’un solitaire, un diamant de la taille de l’ongle de l’auriculaire. Son voisin, bijoutier à la retraite, lui confirma l’authenticité du caillou, d’une valeur de plusieurs milliers de livres sterling. Angela fit la fête à Angus de la façon que l’on peut imaginer. Un Angus qui se demandait comment ce diamant avait pu atterrir ici.
    
    Le surlendemain, ils déchantèrent, plus moyen de mettre la main sur le fichu diamant. Ils s’engueulèrent et regardèrent d’un œil torve le pauvre Ambrose. Ce dernier se remettait doucement de son traumatisme crânien, ses souvenirs revenaient petit à petit. Il s’étonnait aussi de l’état d’énervement de son épouse et de son adjoint. Certes, ils venaient d’égarer une bague, mais il y avait d’autres plaisirs dans la vie.
    
    La surprise d’Angus quand il vit une Rolls RoyceCullinan blanche devant chez sa maîtresse valait le coup d’œil. Bouche ouverte, yeux exorbités, jambes qui flageolent, il dut même se retenir au mur du portail. Il entra en trombe dans la maison en admonestant Angéla.
    
    — Kekçékcetruc ?
    
    Angéla s’éventait avec un journal, une bouteille de gin à côté d’elle, et apparemment elle en avait tété une bonne rasade.
    
    — Je ne sais pas, quand je me suis levée, la voiture était là, devant le garage. Apparemment, elle est à nous.
    
    La rouquine ne semblait guère dans son état normal. D’abord la bague, maintenant la voiture, sans oublier les divers objets qui ...
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