1. L'étrange aventure d'Ambrose Mac Heusdress


    Datte: 06/07/2023, Catégories: fh, frousses, amour, jalousie, pénétratio, fdanus, fsodo, coprolalie, fouetfesse, Humour policier, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... voiture, sur un de ses livres.
    — Je vous remercie, monsieur Flaggadan.
    — Pourrais-je ajouter un détail qui me semble étrange ?
    — Faites, faites, je vous écoute.
    — Bien, dit Guilbert en toussotant. Vous avez remarqué la grosse branche qui était tombée sur sa nuque…
    — Oui…
    — C’est une grosse branche de chêne pédonculé. Or ici, au-dessus de nous, nous avons des frênes…
    — … Mais encore ? s’étonna le policier.
    — Pour trouver du chêne, surtout de cette taille, il faut presque faire un demi-mile, et pour transporter une telle branche il faut un sacré coup de vent, pratiquement un ouragan.
    — Je vois où vous voulez en venir.
    — Depuis trois jours, il souffle une petite brise à peine suffisante pour soulever la jupe d’une jolie fille.
    — Monsieur Flaggadan, vous seriez un bon flic.
    
    Quelques minutes plus tard, le constable donna quelques consignes à son adjoint, l’agent Sive.
    
    — Vous contacterez Édimbourg, vous leur direz de placer un garde devant la porte de la chambre de monsieur Mc Heusdress, il semblerait que cet accident n’en soit pas un, mais plutôt une tentative de meurtre.
    
    ****
    
    Angela Mc Heusdress arriva à l’hôpital en poussant des cris d’orfraie et arrosant son entourage de larmes.
    
    — Mon doudou, mon amour, pourquoi es-tu allé à la recherche de ces maudits oiseaux. Pourquoi mourir si jeune ?
    — Mais il n’est pas mort, rectifia le constable Gattwick.
    — Non ? Dieu soit loué, dit-elle en faisant la grimace.
    
    Trois mètres derrière elle, Angus la suivait ...
    ... comme une ombre.
    
    — Tu l’as raté, grognait-elle entre ses dents, c’est pourtant pas difficile d’estourbir un homme !
    — J’ai fait comme on avait dit, pleurnicha-t-il en sourdine.
    
    On leur indiqua la chambre du blessé, où une autre surprise les attendait. Un policier en uniforme montait la garde devant la porte.
    
    — Regarde maintenant, un planton devant sa piaule, les flics se doutent de quelque chose.
    — Pourtant j’ai fait comme il faut, je lui ai mis un coup de gourdin sur la nuque, puis j’ai apporté une grosse branche que j’ai posée sur sa tête.
    — Ouais, ben ils flairent du louche, ça veut dire qu’on ne pourra pas faire une autre tentative tout de suite, deux accidents successifs ça fait pas sérieux.
    
    Ils discutaient à voix basse en remontant le couloir vers la piaule d’Ambrose.
    
    — Mon chéri, mon amour, gémit l’épouse éplorée en se ruant sur le lit.
    — Attention, madame, la réprimanda une infirmière, il est grièvement blessé et inconscient.
    
    La tête entourée de pansements et de bandages, le corps bloqué dans une coque, la malheureuse victime respirait à l’aide d’un masque. En outre des perfusions et transfusions pendouillaient autour de son lit, relié à ses veines par des aiguilles redoutables.
    
    La quasi-veuve se tamponnait les yeux d’un mouchoir sec.
    
    — Il va s’en sortir ? demande-t-elle pleine d’espoir au médecin.
    
    Quand elle regardait les séries télévisées, tous les toubibs dans les hôpitaux étaient beaux à tomber – Clooney, Dempsey, Laurie… –, or ceux ...
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