Ivresse(s)
Datte: 02/07/2023,
Catégories:
ff,
inconnu,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... miens, reprend-elle. Je suis impardonnable : je te laisse marcher pieds nus alors que je suis bien tranquille dans mes tennis. Aide-moi, je vais les enlever.
C’est à mon tour de la soutenir. Je l’entoure étroitement, il ne faudrait pas qu’elle perde l’équilibre ! J’ai passé un bras dans son dos, la main refermée sur un sein. Que c’est bon de sentir son téton dur rouler sous ma paume ! Que c’est bon de la serrer contre moi ! Que c’est bon d’avoir ses doigts cramponnés autour d’un mamelon ! Chacune de nos étreintes qui mêlent nos sueurs et nos parfums accroît mon désir.
Ses pieds glissent l’un après l’autre à l’air libre. Ils sont fins, cambrés, les orteils allongés, le deuxième dépasse. Cette fille a des pieds de statue grecque, le teint hâlé de la peau mis à part. Les ongles sont soignés, leur vernis sombre est bien plus élégant que mon rouge banal. Je l’en complimente tandis qu’elle se redresse, nous forçant à nous séparer. Mais c’est pour mieux m’enlacer en reprenant notre marche.
— Maintenant, si je me pique, rit Colette, ce sera à toi de me soigner.
Je ne demande pas mieux.
Balade en forêt
Il n’y a que quelques pas entre notre point de rencontre et l’endroit où s’était installée Chantal. Mais en prolongeant nos haltes, nous avons pris notre temps pour les parcourir. Voilà enfin le petit nid qu’elle s’est aménagé. Le tee-shirt étendu sur les aiguilles de pin est un peu étroit pour deux paires de fesses, même si mon cul est plus menu que le sien. Je ...
... jette mon chemisier à côté et m’assois avec délices pendant qu’elle tire ladite carte de son petit sac.
Je regarde autour de moi. Le lieu n’est pas mal choisi, mi-ombre, mi-soleil, bien protégé par un rideau d’arbustes que traverse un unique sentier tortueux. Pas de risque d’être surprises sans entendre arriver de loin. Son jean en travers d’un buisson (mon short l’y a rejoint), sa culotte accrochée à une branche, son soutien-gorge traînant à terre près de nos tennis… on dirait une chambre d’adolescente !
Chantal s’approche, je me déplace pour qu’elle pose son popotin. Nous partageons le reste de sa gourde, juste deux gorgées en effet. C’est peu, j’aurais pu en prendre une moi aussi. Elle déplie sa carte, je me pousse un peu plus… Aïe !! Je me lève d’un bond.
— Houla ! Je me suis planté une épine dans les fesses ! Ne ris pas, ça fait un mal de chien !
— Hi, hi ! Chacune son tour ! Tourne-toi, je vais te l’enlever… Mais c’est où ? Je ne vois rien.
— Là, dans la raie, à gauche, regarde bien.
— Ah, zut ! Le bout a dû se casser dans ta peau. C’est embêtant, il vaut mieux le faire sortir, sinon ça risque de s’infecter, et là, ça serait plutôt gênant !
— Arrête de te fiche de moi ! Tu peux y arriver ?
— Je vais essayer, ma chérie ! Mets-toi à genoux.
— Tu crois ?
— Oui, à genoux sur le tee-shirt. Tu poses les coudes au sol et tu relèves bien les fesses. Tu te prosternes, quoi !
Cette fois, c’est moi qui éclate de rire en m’exécutant, les genoux au bord du ...