1. Ivresse(s)


    Datte: 02/07/2023, Catégories: ff, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Résumé du chapitre 1 : «Promenade au bois et balade en forêt »
    
    Chantal n’envisageait qu’une promenade, Colette une simple balade, histoire de prendre un peu d’exercice en ce jour férié. Leur rencontre fut cocasse, mais leur permit au moins de jeter toute pudibonderie aux orties (façon de parler) et de se proposer de faire un bout de chemin ensemble.
    
    Promenade au bois
    
    Mais qu’est-ce qu’il m’a pris ?! Autant lui dire tout de go « je vais te lécher » ! Ce n’est pas un lapsus, c’est une déclaration. Je ne me reconnais plus. Bien sûr que j’en ai lapé des minettes, mais de là à vouloir bouffer une chatte inconnue… Pourtant, Colette n’a pas l’air d’être choquée ; surprise, oui, mais pas scandalisée. D’ailleurs, sa boutade montre qu’elle partage sans doute cette envie… Allez, chiche !
    
    Trop tard, l’instant est passé. Je me sens frustrée, preuve que ce n’était pas qu’une impulsion irraisonnée. Même la perspective des sucs divers et acres de sa moule ne me répugnaient pas. Et ne me répugnent toujours pas. Au contraire : les imaginer sur ma langue et sous mon nez me fait mouiller davantage. Je pousse un soupir déçu avant de répondre à sa question.
    
    — Une source dans le coin ? Non, je ne sais pas. C’est la première fois que je viens par ici. Mais j’ai une carte IGN dans mon sac. Je l’avais emportée par peur de me perdre. L’endroit que tu dis doit être indiqué.
    
    Je récupère ma culotte, Colette ramasse son short et son chemisier et je la guide vers « ma » clairière. Je ...
    ... pousse un petit cri, j’ai marché sur une ronce. Je m’appuie sur son épaule pendant qu’elle la retire gentiment. Je me laisse faire, ravie, le talon du pied blessé posé sur le genou de la jambe valide. Ma fourche ouverte lui expose sans retenue mes lèvres écloses, gonflées, luisantes et exhalantes.
    
    Ses mains sont douces, ses gestes sont précis. La tête à hauteur de mes cuisses, elle cherche consciencieusement toutes les petites épines crochues fichées dans la peau. Lorsqu’elle en débusque une, elle la retire avec ses ongles et me la montre d’un air triomphant. À chaque fois, je sens son souffle qui effleure mes poils, j’entends la grande inspiration qu’elle prend au milieu de mes effluves sexuels. Elle me sourit, un bout de langue rose pointé entre les lèvres.
    
    — Voilà, ça y est. Mais fais attention, si tu recommences je ne pourrai pas résister… à ton parfum !
    
    Colette me taquine, sans lâcher mon pied. Elle le caresse délicatement, époussette les brindilles et la terre collées sous la plante. Je joue à étendre et agiter mes orteils. Elle les referme et les tient serrés, puis dépose de petits bisous un peu partout, surtout sur les bouts. Elle s’amuse même à en mordiller la pulpe. Doux chatouillis ! Dommage qu’elle s’arrête.
    
    — C’était pour finir de guérir tes petons, m’assure-t-elle. Tu as de jolis pieds. J’aime bien tes orteils. Quand ils sont repliés, on dirait des petits pois dans leur cosse. C’est tout mignon !
    — Oh, mais c’est vrai que je ne t’ai pas encore montré les ...
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