1. Un zob de sourcier


    Datte: 11/09/2018, Catégories: cérébral, revede, méthode, nonéro, délire, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... voudrais pas que tu croies, enfin, tu vois… je l’aime vraiment…
    — Je te rassure tout de suite, je n’avais aucune idée de ce genre, vous m’êtes trop précieux tous les deux. Au contraire, j’aimerais bien pouvoir vous aider à vous retrouver.
    — Si seulement ta vision prémonitoire pouvait nous être utile ! soupira-t-elle avec lassitude.
    
    C’est cette phrase qui a tout déclenché, et qui a changé ma vie. Si j’arrivais réellement à ressentir les raisons de bander d’un mec qui ne les connaît pas lui-même, pourquoi ne pas en faire profiter sa femme ?
    
    — Si je puis me permettre, bien sûr sans me mêler de ce qui ne me regarde pas, je te dirais d’accepter la transparence et de faire de l’escalier un allié.
    
    Elle eut un étrange sourire, puis me quitta après une bise un zeste plus appuyée que d’habitude. Je les revis peu après, tendrement enlacés. Le clin d’œil qu’elle me fit me laissa supposer que mon conseil avait été le bon. Elle m’avoua beaucoup plus tard qu’au premier essai, il l’avait immédiatement rejointe, la queue en folie, sans lui laisser le temps d’arriver au premier étage. Elle avait longtemps porté sur ses genoux et ses mains les stigmates de cette acrobatie, mais l’orgasme partagé le valait bien.
    
    Quelques semaines plus tard, je fus contacté par une amie de Maude, qui se trouvait dans une situation similaire. Sans trop y croire, je me rendis chez elle. Elle devait avoir été mise au courant par Maude, mais, peu habituée à des discussions si intimes avec un inconnu, ...
    ... elle n’arrivait pas à entrer dans le vif du sujet. De mon côté, je commençais déjà à craindre de me retrouver avec une réputation surfaite sur le dos.
    
    Quand soudain, imprégné par les ondes érotiques ambiantes et les désirs cachés du mari pourtant absent, je vis à nouveau un clone se détacher du corps de la femme. Il ou elle alla s’allonger sur le tapis du séjour et se mit à encourager un homme que je ne voyais pas à se lâcher entre ses seins, ce qui ne manqua pas de me faire majestueusement bander. Au moment où je ne m’y attendais plus, j’avais mis le doigt sur une des bonnes causes d’érection du gars.
    
    J’eus quelque peine à faire passer le message à la copine de Maude, peu encline à se transformer en adepte de la douche séminale. Mais le fait d’être contacté peu après par une autre amie, puis une autre encore, me laissa supposer que mes visions correspondaient à une réalité. On parlait de moi dans les chaumières. Après quelques expériences apparemment probantes, il était temps de faire un choix. Je décidai de me mettre à mon compte, en profitant du bouche à oreille pour étoffer mon carnet d’adresses.
    
    Mes clientes sont le plus souvent des femmes qui se croient responsables du manque d’entrain de leur homme. C’est attendrissant, et louable, mais ne correspond pas à sa nature profonde. Voilà pourquoi ma capacité de visualiser les bonnes et les mauvaises raisons de bander offre un soulagement durable. Sur ce plan, il est vrai que mon job ressemble à celui du sourcier qui ...
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