La bonne, la brute et la toubib - Histoires de Sexe

La bonne, la brute et la toubib

... rassurante :

— Un bon programme d’abdos sur trois mois devrait estomper, voire effacer tout ça. Même faire disparaître ce ventre bedonnant, ajouta-t-elle, coupant l’herbe sous les pieds de Sylvie qui s’apprêtait à faire un commentaire.
— Si tu le dis ! Par contre, pour ses doudounes, ça va être mission impossible.
— Disons que ça va être plus compliqué.

S’adressant à sa patiente :

— Il te faudra maigrir lentement, mais le régime que je vais te concocter y pourvoira. Il te faudra aussi pratiquer un certain nombre d’exercices, entre autres, des massages mammaires.
— Montre-nous, intervint sa garce de compagne.
— Tu…
— Maxine sait ce qui est bon pour toi et si tu veux que je puisse te faire ces massages, il faut qu’elle me fasse une démonstration.

Avec une telle carotte, Marie-Jo n’avait plus rien à objecter et l’idée des mains de Maxine sur ses seins… Ladite Maxine s’était versé un liquide huileux dans les mains et elle le réchauffait en frottant les paumes l’une contre l’autre.

C’est un mélange d’huiles essentielles.

— Je te donnerai la référence, dit-elle. Tu trouveras ça dans n’importe quelle bonne pharmacie.

Elle appliqua sa potion magique de la base de la poitrine jusqu’à celle du cou. Elle répartit uniformément son liniment sur chaque centimètre carré de la peau, sans oublier les aréoles, les mamelons. Ceux-ci commençaient à pointer l’oreille. Ses mains surfaient sur les seins comme sur une vague.

— Phase 1 : l’effleurage ! Comme son nom ...

... l’indique, tu effleures, tu survoles, expliqua-t-elle à Sylvie.

Elle retira ses mains, Marie-Jo ressentit comme un grand vide. Elle avait envie que la toubib continue.

— Phase 2, je te dispense du nom scientifique. Mais tu fais comme moi. Marie-Jo, tu respires profondément par la bouche.

Elle plaça le bout des doigts à plat sur le sternum à la hauteur des mamelons entre les deux seins. Ses mains, avec une alliance douceur/fermeté, tournaient sur elles-mêmes. Avec elle, c’était divin.

— Phase 3 : le pétrissage doux.

Avec toujours la même douceur, Maxine cueillit le sein droit dans sa main en empaumant tout le galbe. Elle le pétrit doucement dans tous les sens. Elle le fit rouler sur le muscle pectoral en de lents mouvements circulaires. Puis posant les deux mains l’une sur l’autre bien à plat sur le sein, paume sur l’aréole, elle exerça une pression mesurée, mais ferme pour aplatir le sein puis le remonta vers le cou. Enfin elle relâcha en douceur. Elle renouvela l’opération par trois fois.

— Voilà ! Pour la dernière manip, maximum 7. Et tu fais pareil avec le gauche.
— Attends, j’essaie, se précipita Sylvie.

La douceur était toujours au rendez-vous, mais le massage/message avait changé de qualité. Où avec Maxine, le geste restait professionnel (très excitant, mais professionnel) avec Sylvie, il devint plus sensuel, plus pervers. Où le geste de Maxine était régulier, il devint aléatoire : la garce stoppait, changeait de rythme, se débrouillait pour jouer avec ...