Est-ce bien raisonnable ?
Datte: 25/06/2023,
Catégories:
fh,
fplusag,
profélève,
ffontaine,
caresses,
Oral
pénétratio,
Humour
totalsexe,
Auteur: Ludivine de la Plume, Source: Revebebe
... ordinateur portable est fermé. Je ne suis pas encore certaine d’y aller (mon œil), mais si je peux éviter la sex-tape clandestine…
Il me donne un mug à drapeau Union Jack en me caressant les doigts, je sursaute à ce contact. Il me regarde dans les yeux pendant que nous buvons debout en nous brûlant les lèvres, en silence, laissant monter la tension. Sans quitter mes yeux, il pose son mug à drapeau US et s’approche de moi, son œil se faisant prédateur à mesure qu’il avance.
Il ôte doucement ma tasse de mes mains, la pose, me colle contre le bar, m’embrasse. Sa langue est douce quand elle parcourt mes lèvres, plus ferme pour chercher la mienne, sa respiration s’accélère il resserre son étreinte, ses mains partent soulever mes cheveux et caresser ma nuque (mon Dieu, que j’aime ça !) puis descendent sur mes hanches. Il s’arrête, se recule, me sourit, et murmure :
— Je le savais
— Quoi ? réponds-je fébrile, soudain alertée (c’est un pari, un test, il me filme, mille hypothèses catastrophe traversent mon esprit en un quart de seconde)
— Que j’adorerais vous embrasser
— Plaisir partagé, souris-je, tentant de prendre l’air détaché.
Puis il m’enlève ma veste, doucement, puis mon pull, m’embrasse dans le cou, glisse ses mains fraîches sous mon T-shirt. Je me laisse faire, un petit sourire aux lèvres, me détendant petit à petit, repoussant loin de moi les pensées raisonnables. OK, c’est n’importe quoi.
Mais mon Dieu que c’est bon ce regard de désir sur cette belle ...
... petite gueule.
Il enlève mon T-shirt, dégrafe mon soutien-gorge en expert, apprécie ce qu’il découvre et le dit, toujours en conservant le « vous » qui devient plus décalé à mesure qu’il me déshabille. Légèrement, presque nonchalamment, il caresse mes seins du dos de sa main, y promène ses ongles, observant le désir dans mon regard. À mon tour, posément, je lui enlève sa veste, son T-shirt. Je m’approche, hume sa poitrine, couverte de poils cuivrés, souplement bouclés. Je caresse son dos et ses reins, le sentant frémir sous mes ongles. Sa poitrine est ferme, son ventre idéalement plat, avec ce creux symétrique au-dessus des hanches : la ceinture d’Apollon, comme les statues grecques, affreusement sexy, qui m’a toujours fait craquer.
— J’adore votre cou, sa longueur, je rêvais de le caresser, dit-il en joignant le geste à la parole, tout en m’embrassant à nouveau.
Ses baisers se font plus précis, il prend possession de ma bouche de façon impérieuse et sexuelle, il me plaque contre lui en s’emparant de mes fesses et glisse son genou entre mes jambes. Je commence à lâcher prise, au moins physiquement, mais mon esprit reste en éveil, je veux garder le contrôle de mes réactions et éviter de partir en vrille.
Mon cerveau reptilien s’emballe, mais mon cerveau rationnel a du mal à croire que je suis là, à demi nue, dans les bras d’un jeune homme à l’érection éloquente, que je retrouverai dans trois jours dans ma salle de classe ! STOP !
Je me dégage et vais m’asseoir sur ...