Burnes-out - Histoires de Sexe

Burnes-out

... chose.
— C’est vrai, mais depuis j’ai… Et puis merde, j’ai envie… Ce repas, ces vins, je me sens toute chose.
— C’est pour cela que je vais te ramener.
— Non. Si vous ne voulez pas de moi, laissez-moi ici, je me débrouillerai.
— Pas question, je te ramène chez toi.
— Je ne vous ai pas donné ma bonne adresse.
— Quoi ?
— J’ai trop bu. Si je rentre comme ça, mon père va me tabasser.
— Tu racontes des bêtises.
— Pas du tout. Regardez.

Et elle défait le zip de sa robe pour me montrer un bleu vers la hanche. En passant, je découvre que sa culotte doit peser moins lourd que ma culpabilité. Ma culpabilité ? Faire la proposition suivante est digne d’un gentleman.

— Bon d’accord. Je t’héberge cette nuit et je te ramène demain.

J’allais ajouter : « En tout bien tout honneur », mais si je l’ai pensé, je ne l’ai pas vraiment formulé. Une fille de 20 ans ne doit pas connaître cette expression d’un autre âge.

— Merci ! Et elle me fait un bisou.

Heureusement à cette heure, l’hôtel est en mode automatique et la carte de la porte de chambre ouvre aussi la porte d’entrée.

Je me comporte en vrai gentleman, je ne fais pas le premier pas, mais ne proteste pas alors qu’elle enlève sa robe, et si je détourne le regard, c’est après avoir eu le temps de bien en profiter.

— Je suis si moche que ça ?
— Non, au contraire.
— Vous voulez bien m’aider, mon attache est difficile à défaire.

La belle ruse. C’est fou comme si jeune elle connaît déjà les attitudes à ...

... prendre.

— Le bleu ne te fait pas mal. Tu ne devrais pas laisser ton père se comporter comme ça.

Elle sourit.

— Ça ne risque pas. Je ne l’ai presque pas connu.
— Mais….
— J’ai menti. Je me suis cognée, c’est tout.

Elle enlève sa petite culotte. Putain qu’elle est belle. Elle ne se fait pas bronzer seins nus. Ses lobes portent la trace d’un triangle de tissu. Il est vrai qu’elle a de gros seins qui se tiennent bien.

Elle s’approche. Elle commence à défaire ma chemise.

— Non, Lilou, je ne veux pas, tu ne dois pas te sentir obligée.
— Vous avez peur que je ne sois pas à la hauteur d’Olga la pute ?
— Mais non…

Je mens bien entendu. Ces filles-là connaissent tous les secrets et surtout savent trouver chez vous le déclic de belles jouissances. Sans dire que si vous avez une envie particulière, il suffit de vérifier sur leur site si elles l’acceptent.

— Alors en plus c’est gratuit et moi j’ai envie. Vous allez finir par me faire regretter la proposition de mon copain.
— Tout de même, trois garçons.
— On l’a bien fait déjà à deux.
— Tu veux dire vous deux ?
— Non, à trois.
— Tu as déjà… ?
— Oui. Alors rassuré ?
— Non, mais… À ton âge… tu es…
— Une salope ?
— Non, je pensais…
— Ne pensez pas. Laisse-moi penser à ta place.

Les yeux dans les yeux, le tutoiement me fait décider, ou plus exactement, elle décide pour moi.

Elle a des doigts agiles. La chemise est vite enlevée. Je veux l’embrasser. Elle me repousse. Elle me pousse vers le lit où je m’assieds. ...