Burnes-out - Histoires de Sexe

Burnes-out

... truc-là ?
— Oui. Ça l’excite.
— Et toi ? Tu aimes ?
— Si ça lui fait plaisir.

Je tire lentement. Le muscle résiste, gravis la pente douce et profite de passer la côte pour chercher à se refermer. Mais il bâille encore… Souvenir… Envie…

Je pose le plug sur la table.

— Il est bien petit…

Mon gland se presse. Sa pente différente et sa texture plus souple font croire au muscle qu’il ne va en faire qu’une bouchée, mais il déchante, car je pousse si fort que déjà c’est ma tige qu’il cherche à étrangler.

Elle gronde. Un instant, je me demande si ce plug n’est pas qu’un jeu et que son petit trou n’a jamais connu le grand méchant loup.

— Je te fais mal ?
— Vous êtes gros.
— Tu veux que j’arrête ?
— Non, non, c’est juste que… Continuez !

Grand prince, je fais tomber de ma salive que j’étale au bord de sa rondelle.

— Je ne bouge pas. C’est toi qui décides.

Elle gémit, mais ses fesses viennent vers moi, avalant lentement le reste de ma hampe.

— Bravo.

Et je bouge doucement. Lent va-et-vient qui a le mérite d’assouplir son conduit et de répandre la salive que je laisse tomber encore.

Et je bouge un peu plus vite.

Et j’attrape ses cheveux pour la faire cambrer, telle une femelle que l’on couvre.

Et je me saisis du sex-toy, le mets en marche, le frotte contre son clitoris, déclenchant des cris de plaisir.

Et je le glisse dans sa fente, sentant la vibration se propager tout au long de mon sexe qui a la dureté du bâton.

Et je lui claque ...

... les fesses, comme on claque une gamine désobéissante.

Et je lui mets la main sur ses lèvres pour retenir des cris qui pourraient déclencher une alarme.

Et j’apprécie sa façon de se tortiller, sa façon de venir s’empaler sur ma queue.

Et sa jouissance qui vient, se libère, se calme, part, revient.

Et la mienne que je crache dans la capote, regrettant pour une fois de ne pas me lâcher dans ce cul, plus vierge, mais encore juvénile et plein de promesses.

*****

Je pensais qu’elle allait me rappeler. On s’était échangé nos 06. Mais non. Pourtant elle semblait plus que satisfaite lorsque je l’ai laissée partir dans l’Uber de service.

Bien sûr, moi j’aurais pu le faire. Mais je ne voulais pas passer pour le « vieux » qui s’incruste.

J’ai attendu une semaine. Rien.

Ma cure se termine dans trois jours.

Si je ne veux pas l’appeler, je peux cependant essayer de la retrouver. Ainsi je verrais sa réaction. La facture de la course avec Uber donne le nom d’un village à quelques kilomètres de la côte. Je décide d’y aller me promener.

Un petit village au bord de marais. Village touristique avec les ruelles bondées, les terrasses de café qui débordent, les boutiques à touristes qui recrachent des clients chargés de paquets.

Mais ma quête reste vaine. Pas de Lilou. Pas de chevelure rousse à l’horizon.

Je trouve une place en terrasse. J’ai décidé de rester un peu et de regarder les gens passer. Si je ne la vois pas, je l’appellerai une fois rentré à Paris. La ...