1. Aide à domicile (2)


    Datte: 10/06/2023, Catégories: fh, fhh, jeunes, campagne, amour, Masturbation entreseins, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe portrait, prememois, initiat, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... Certes, il était petit, mais tellement puissant et trapu qu’il laissait à penser avoir une endurance hors du commun. Hélas, pour l’instant il ne lui restait que ses doigts pour la faire jouir un peu, trop peu… L’incident survint un matin, à la livraison bihebdomadaire du restaurateur. Le « Berlingo » arriva en trombe dans la cour en klaxonnant, Mélanie en descendit écarlate en claquant violemment la portière.
    
    — Asseyez-vous, faut que vous sachiez, ordonna-t-elle aux deux garçons. Voilà, nous venons de perdre notre plus gros client, le chef étoilé. Je l’ai livré comme d’habitude, comme d’habitude nous sommes allés dans le bureau pour le chèque mensuel, et là, ce salaud, ce traître qui se disait l’ami de Germain, son témoin à notre mariage, a essayé de m’embrasser. Si, si, il voulait me sauter là, dans son bureau, avec sa femme à deux pas dans l’établissement. Je l’ai giflé, il m’en a renvoyé une qui m’en a fait voir trente-six chandelles tout en continuant à vouloir me forcer. Alors je lui ai griffé la joue au sang des quatre doigts en lui disant qu’il explique à sa femme comment il s’était coupé en se rasant. Je me suis sauvée comme une furie pendant qu’il s’épongeait le visage, devant les marmitons éberlués. Il m’a traitée de tous les noms en hurlant que ce n’était pas la peine de livrer samedi, qu’il se passerait de moi. Voilà !
    — Vous avez très bien fait, M’dame, dit Julien.
    — Vous voulez que j’aille lui mettre le pif en vrac, proposa Ludovic ?
    — Non, merci, il a ...
    ... son compte, je crois. Entre ses employés et son épouse, il ne doit pas passer une bonne journée. Et puis… c’était pratique d’avoir les bons produits à domicile deux fois la semaine. Comment il va faire maintenant ? Rungis ? Deux heures du matin, deux nuits par semaine ? Ceci dit, nous perdons une rente d’environ soixante-dix mille euros. Sans compter la viande des Parthenaises et des porcs qu’il nous a fait élever. Il est capable de changer de boucher aussi.
    — Mais oui, il n’a que deux étoiles. Il va se mettre à faire du bœuf de Kobe à deux cents euros le kilo pour avoir la troisième. Ils sont tous givrés ces grands chefs.
    — N’ayez pas d’inquiétude, M’dame. Avec la qualité des produits que nous sortons, ce ne sera pas difficile de le remplacer. Mais dites, les soixante-dix mille euros, vous les trouvez où ? questionna Ludovic.
    — Ben, mille euros par semaine de légumes plus les extras.
    — Et c’est quoi les extras ?
    — Ah, c’était la spécialité de Gus. Des champignons, des noix fraîches, des châtaignes, du cresson, et puis surtout des écrevisses et des truffes.
    — Des écrevisses ?
    — Des truffes ? Mais où ?
    — Ben, les écrevisses dans l’étang et surtout dans le ruisseau avant l’étang, et les truffes là-haut, dans le bois au-dessus de la vigne.
    — Putain ! Vous faites bien de le dire, moi qui voulais déboiser pour agrandir la vigne ! Au contraire, il va falloir replanter, en pagaille, même, des chênes et des noisetiers truffiers. Il les cherchait au cochon ?
    — C’est ça, oui, ...
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