Le point de bascule
Datte: 05/06/2023,
Catégories:
fh,
extracon,
voisins,
sport,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
jouet,
québec,
extraconj,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
... de la piste, là où nous devions traverser une écluse et je voyais qu’un bateau s’apprêtait à y entrer. Pas de chance, le pont que nous devions emprunter était levé et nous nous allions devoir attendre que le navire passe avant de traverser. Sur le dernier intervalle où Sophie avait passé devant moi, j’avais remarqué qu’elle soufflait plus fort et elle basculait davantage les hanches sur sa selle. Même si cela restait très plaisant pour le regard, je crains qu’elle ne soit déjà en train de s’épuiser.
— Tu veux qu’on se rende au parc en attendant que le bateau passe ?
— D’accord ! me répondit-elle en prenant une gorgée d’eau à sa gourde.
En raison de la COVID, le parc était officiellement fermé et l’accès en automobile était impossible, mais les vélos pouvaient se glisser aisément entre les barricades. Une descente menait au niveau du fleuve, du côté des rapides. Ils étaient très forts à cet endroit, et particulièrement à cette période de l’année. L’air était imprégné de l’odeur de l’eau qui se vaporisait sous l’action des torrents et le bruit qu’ils engendraient lavait les oreilles. C’était un grand parc, très boisé et sauvage au centre qui avait anciennement été un terrain de camping. Une partie avait été récemment rouverte, mais les secteurs les plus éloignés étaient revenus à l’état sauvage. Les sentiers donnant accès à ces terrains étaient toujours praticables et il m’arrivait souvent d’aller en faire le tour à une cadence lente pour reprendre mon souffle avant ...
... de retourner vers Montréal à un rythme plus intense.
Au bout du chemin, j’identifiai un coin bien ensoleillé, un peu en retrait du fleuve. Même si sa proximité était agréable, l’eau froide qui s’y agitait refroidissait considérablement l’air ambiant. Je m’arrêtai et posai un pied à terre à cet endroit, en profitant pour boire une longue lampée d’eau. Je me retournai vers Sophie, qui descendit de son vélo.
— Ça va ? Le rythme était bon ?
— Oui, le rythme était bon, me répondit-elle en laissant glisser la fin de sa phrase. Mais attends un peu… je dois faire un truc, finit-elle en haletant un peu.
À ces mots, elle se tourna pour me faire dos et glissa une main dans son cuissard. J’avais bien imaginé mes mains sur son cuissard, ses mains dans mon cuissard, mais pas ses mains dans son cuissard. Comme quoi mon imagination n’était pas à toute épreuve. Je la vis se trémousser momentanément, puis elle la ressortit, en poussant un soupir de soulagement. J’étais décontenancé par ce qu’elle venait de faire, ne comprenant pas de quoi il s’agissait. Elle se retourna vers moi, le visage un peu rougi.
— Tu es certaine que ça va ? lui dis-je, un peu inquiet.
— Oui, ça va, fit-elle, avec un petit sourire timide. Excuse-moi, j’ai été un peu stupide…
— Qu’y a-t-il ? demandai-je hébété.
Elle leva la main qu’elle avait plongée dans son cuissard. Entre son pouce et son index luisait une boule de quelques centimètres de diamètre à l’allure métallique. Se faisant, elle se mordit la ...