1. Les aventures d'un coureur à pied


    Datte: 10/05/2023, Catégories: fh, fplusag, sport, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, pénétratio, portrait, rencontre, Auteur: Come Sorel, Source: Revebebe

    ... visage très fin, elle est allongée sur un transat, à quelques mètres de la route absorbée dans la lecture d’un livre… mais déjà il doit entamer la descente sur le chemin forestier qui le ramène chez lui.
    
    Les jours suivants, il cherche à détailler cette vision fugitive, à grappiller à la vitesse de la course quelques détails qui doivent lui permettre de faire le portrait collé de cette belle inconnue. Des formes pleines, une belle poitrine, des cuisses généreuses. Ses cheveux, qu’elle laisse tomber, droit sur ses épaules, ou qu’elle ramasse en une natte compliquée. Des ongles peints en rouge. Une peau sublime et caramel.
    
    Il ne sait pas si elle le regarde, car elle porte toujours des lunettes de soleil opaques, dont les grands verres mettent en relief la douceur de ses traits, mais il lui semble qu’elle sait être regardée, car, chaque jour, elle semble choisir, comme pour se révéler peu à peu, une position différente.
    
    Allongée sur le transat, sur le dos, ventre et nombril offerts au soleil.
    
    Allongée sur le transat, sur le ventre, ses fesses formant deux belles lunes rondes et pleines, séparées ce jour-là par le tissu léger d’un maillot tanga bleu azur.
    
    Assise sur une chaise, les jambes croisées, absorbée dans la lecture d’un livre puis détachant, au moment exact où il passe, la natte de ses cheveux en un geste de pure intimité.
    
    Debout, sous la douche près de la piscine, les jambes tendues et sur la pointe des pieds comme pour offrir son corps au jet ...
    ... d’eau. Ses pieds délicieusement arqués et son dos cambré.
    
    Alessandro est confus. S’amuse-t-elle avec lui comme avec l’objectif d’un photographe ? Se moque-t-elle de son voyeurisme pathétique ?
    
    Quoi qu’il en soit, l’heure et demie volée à son travail et à l’atelier, qui avait été pour lui une source de plaisir, est maintenant une source d’angoisse.
    
    Dans la vallée et la montée, il se demande si elle sera là, s’il aura l’occasion de lui parler (et pour lui dire quoi ? mon Dieu) ou au moins, sans être ridicule, de lui faire un petit salut de la main.
    
    S’il la voit, arrivé sur le replat juste avant la maison, il a un bref moment de joie, que remplace bientôt l’angoisse de devoir profiter au maximum des quelques secondes pendant lesquels il va pouvoir la regarder.
    
    Enfin, pendant la descente à travers la forêt, jadis moment de calme et de silence, il repasse le film de ces cinq secondes dans sa tête, se demandant ce qu’a pu vouloir dire telle inclinaison de son buste, tel maintien de son port de tête et surtout se demandant si toutes ces questions ont un sens.
    
    Il arrive chez lui, le souffle court, presque à bout de nerfs.
    
    Une dizaine de jours après leur première rencontre (comme si parler de rencontre avait un sens, pensa-t-il), il passe devant chez elle, ralentissant une nouvelle fois l’allure. Elle est debout dans le jardin, un arrosoir à la main, penchée sur un massif de fleurs, dans le maillot de bain blanc qu’elle porte le plus souvent. À son passage, elle se ...
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