Les aventures d'un coureur à pied
Datte: 10/05/2023,
Catégories:
fh,
fplusag,
sport,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
préservati,
pénétratio,
portrait,
rencontre,
Auteur: Come Sorel, Source: Revebebe
... semelle de liège exagérant la cambrure naturelle de son pas, elle lui fait signe de s’arrêter et lui demande comment il va.
Il montre ses coudes et ses genoux éraflés, mais dont les plaies sont propres et la remercie pour ses soins. Elle lui propose de venir boire un verre d’eau et il accepte.
Il découvre que, dans le jardin, sur l’herbe, profitant de l’ombre de la maison, elle a installé une nappe blanche avec deux verres, une bouteille d’Albarola dans un seau à glace et un véritable pique-nique.
— Vous ne m’en voulez pas, j’espère, j’ai pensé que vous deviez avoir faim, levé depuis 5 h ce matin… et puis je voudrais me faire pardonner, c’est tout de même moi qui vous ai fait chuter hier…
Le tout dit avec un sourire un peu gêné et un accent qu’elle semble exagérer pour excuser son audace.
Elle lui sert un verre de vin blanc et bien qu’il se sente un peu gêné dans sa tenue de sportif, leur conversation d’hier reprend, presque naturellement tandis qu’ils dégustent charcuteries, fromages et fruits.
Puis vient le silence.
Ils se regardent longtemps. Se sourient. Il sait et elle aussi. C’est inéluctable, mais ils veulent encore tenir le plaisir à distance.
C’est le vent qui décide pour eux.
Le vent du sud, mutin, qui soulève légèrement sa tunique, révélant le haut de ses cuisses. Il ne peut s’empêcher de regarder et voit, sur la peau brune, passer un léger frisson. Il se soulève sur un coude et pose sa main droite sur cette cuisse qu’Éole lui a offerte. ...
... Elle sourit. Il remonte sa main sur la hanche, entraînant la tunique.
Elle ne porte rien dessous.
De son sexe, il ne voit encore qu’une fente légère, rien d’obscène ou de graveleux. Il pense à la Naissance de Vénus de Botticelli. Il ne peut détacher son regard et, peut-être émue, peut-être joueuse, elle ouvre lentement, avec une infinie douceur, ses cuisses. Son sexe est épilé, la peau, à l’aspect paisible et doux, un peu plus blanche que le reste de son corps.
Ses yeux remontent et il voit son visage, si beau maintenant qu’il y lit le désir. Ils se rapprochent et bientôt leurs souffles se mêlent l’un à l’autre. Il ne l’embrasse pas encore, non pas qu’il n’ose pas, mais ce moment-là doit durer l’éternité.
Mais il cède. Au désir, à l’urgence. Il avance les lèvres, rencontre les siennes et ils s’embrassent, leurs langues tournent et se déploient, se caressent longtemps avant que leurs mains n’osent faire de même.
Elle avance sa main et caresse son torse, puis, se dégageant du baiser, elle se met à genoux et lui ôte son tee-shirt avant de l’embrasser sur le ventre et la poitrine. Arrivé en sueur de sa course, il a peur de sa réaction, mais à ses doux baisers papillons succèdent bientôt des baisers plus profonds, elle écarte les lèvres et avec la langue goûte et mange cette peau au goût salé.
Elle revient à sa bouche et ils recommencent à s’embrasser pendant que, maladroit, il défait les boutons de sa tunique. Enfin, il libère son corps de ce tissu qu’elle fait ...