Une autre vie commence. (10)
Datte: 07/05/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... poursuivre de façon courtoise. Cette ligne réservée étant rarement utilisée, cela l’inquiétait pour la suite de cette fin de semaine.
- Allô ! Est-ce-vous Jules ?
Il ne savait pourquoi, mais il venait de prononcer le prénom du président du directoire de la banque. Par expérience, Charles savait que le directeur local ne traînait jamais dans les locaux le vendredi. En règle générale, Samuel quittait les locaux vers quinze heures sous un prétexte futile. La réponse du correspondant tardant à venir, il inspira profondément une fois encore.
- Je pense que vous vous êtes trompé en faisant le numéro. Je n’ai pas le temps...
- Ha ha ha ! Mon chéri je t’ai bien eu.
- Josiane ! Petite crapule ! Tu mériterais une bonne fessée. Une du genre à t’empêcher de t’asseoir pendant quelques jours. Pendant un moment, j’ai cru qu’il s’agissait de Jules et que notre week-end était compromis. Pourquoi m’appelles-tu sur la ligne extérieure ? Elle est réservée à la maison mère.
- Comme c’est la ligne officielle, j’ai pensé que cela serait beaucoup mieux. En ce qui concerne la fessée, ma peau est trop fragile. De plus, j’aime bien te faire rosir ton joli cul bien rebondi.
Le ton enjoué de la jeune femme lui indiquait que ce qui allait suivre allait le surprendre. Il se demandait ce qui pouvait avoir motivé Josiane à utiliser ce biais.
- Qu’est-ce que c’est qui est si important et qui ne te permet pas de m’en parler directement ? Tu aurais pu venir poser tes fesses dans mon ...
... bureau.
- Oh ! Quel petit cochon lubrique tu es ! Ce n’est pas parce que je suis sans culotte que...
- D’accord, ma petite femme, je le reconnais, j’avais envie de chatouiller ton bel abricot. Et peut-être aussi le mordiller et le léchouiller. Peux-tu me dire ce qui te rend aussi mystérieuse, voire un peu formaliste ?
- C’est exactement de cela qu’il s’agit.
N’ayant pas compris où elle venait en venir, Charles se tut pendant quelques secondes pour se remémorer ce qu’il avait dit. Ce dont il était certain c’est que cela n’avait aucun rapport avec le sexe.
- Mon amour, j’aimerais que tu sois un peu plus précise. Ma puce, tu sais que jusqu’à cet instant je n’ai pas su te résister. Tu as toujours obtenu ce que tu voulais, au moment désiré.
- Oui, mon chéri adoré, j’y viens, je veux être ta femme.
- Mais, tu es ma femme...
- Physiquement, en effet, mais je veux que nous nous mariions.
Charles se mordit les lèvres pour ne pas rire, il avait peur que sa réaction soit mal interprétée. Il essayait d’imaginer le visage de sa bien-aimée. Il trouvait la situation cocasse et étrange. Sa compagne lui demandait de l’épouser. Il se dit que le temps où les hommes faisaient cette démarche s’était éloigné à grands pas.
- Hou hou ! Es-tu là ?
- Euh, oui, pardonne-moi, mais c’est la première fois que l’on me demande en mariage.
- Ha ha ha ! Je m’en doute un peu, mais les choses changent. Et puis il faut innover, même si je sais que tu n’as jamais fait genre de ...