1. De Benoit à Julie (3)


    Datte: 20/04/2023, Catégories: Transexuels Auteur: Sarah-63, Source: Xstory

    ... remonte doucement le collant le long de mes jambes, puis de mes fesses, ce qui m’oblige aussi à enrouler la jupe autour de ma taille.
    
    Je sais que je suis non plus rouge, mais violet, et je sens le regard de M. Lagrange posé sur moi. Toute honte bue, je tends le collant sur mes jambes, fais retomber la jupe et machinalement la lisse. Ce sont les gestes de Charlotte, je l’imite inconsciemment. Je me raccroche à elle en ce moment. Si elle savait...
    
    C’est vrai que c’est chaud, et doux aussi.
    
    La jupe autour de mes jambes est légère, la sensation est troublante.
    
    — Tu as de très jolies jambes, tu sais !!!
    
    Le compliment me ferait rougir un peu plus si c’était possible
    
    — Tiens, il y a ça aussi...
    
    Et il me tend une paire de ballerines noires vernies. Je ne m’étonne plus, elles sont à ma taille. Je glisse mes pieds dedans.
    
    — Allons boire notre café et nettoyer tes affaires, je crois que le cours est fini pour aujourd’hui.
    
    Il part devant sans m’attendre, je pense qu’il le fait exprès pour ne pas trop me gêner.
    
    Je reste sur place quelques secondes, puis je me lève et commence à me diriger vers l’escalier.
    
    Et là... le choc. Tout à la fois : le crissement des jambes du collant l’une contre l’autre, la sensation de douceur et de chaleur, la jupe qui volète et frotte contre le collant, la culotte contre mon bas-ventre : mon sexe se dresse.
    
    Je panique. Certes ce n’est pas l’Himalaya, mais tout de même, si M. Lagrange revenait, ça serait très embêtant, lui ...
    ... qui pense déjà que je mets des culottes de fille pour mon plaisir. Je suis aussi troublé par le fait d’être troublé justement.
    
    J’attends deux minutes que ça passe, j’essaye de me concentrer à ne penser à rien, à ne pas sentir, ressentir...
    
    Je respire un grand coup et j’avance doucement en serrant les jambes. J’essaye de ne pas faire frotter le collant, la démarche est pour le moins... ridicule.
    
    Lorsque je me retourne pour prendre la porte, j’aperçois un portrait en pied d’une jeune fille avec une jupe rose et un chemisier blanc, des collants chair et des chaussures noires, et tout d’un coup, je réalise que ce n’est pas un portrait. C’est une glace de salle de bain. La fille du portrait, c’est moi !!!
    
    Certes, je savais que je ne faisais pas très viril, que les autres garçons se moquaient souvent de moi pour mon manque de musculature, mais là, en tenue de fille... deuxième choc de la soirée. Je détourne la tête et reprends la direction de l’escalier.
    
    Tout doucement, à petits pas, j’arrive à descendre l’escalier. A force de concentration, je me maîtrise à peu près. Ca ne fait plus autant d’effet ; il n’y a plus la surprise, mais je dois quand même faire attention.
    
    J’arrive en bas, devant le bureau. M. Lagrange me tourne le dos en servant les cafés ; j’en profite pour me glisser en vitesse sur une chaise, les jambes sous la table de réunion.
    
    — Ah te voilà. Bien. Bois ton café, il va refroidir. Je vais lancer la machine à laver.
    
    Il sort du bureau. Je bois mon ...