1. De Benoit à Julie (3)


    Datte: 20/04/2023, Catégories: Transexuels Auteur: Sarah-63, Source: Xstory

    J’en reste comme deux ronds de flan.
    
    — Mais M’sieur, c’est des affaires de fille !!!
    
    Je le regarde, atterré.
    
    Il me fixe droit dans les yeux :
    
    — Allons Benoit, toi et moi nous savons bien que ça ne te gêne pas trop de mettre des vêtements de fille.
    
    Et là, je prends en pleine figure son sourire, le même qu’il avait ce jour-là dans les toilettes. Je me sens complètement perdre pied. J’essaye de m’expliquer :
    
    — C’était un accident M’sieur, je n’avais plus rien à me mettre...
    
    Les mots se bousculent dans ma bouche
    
    — C’est ma copine qui m’avait prêté un shorty, j’avais oublié mes affaires à la maison...
    
    — Benoit, allons, pas la peine de chercher des excuses mon garçon, ce n’est pas grave, regarde ;
    
    Il reprend la culotte, l’étend devant moi.
    
    — Tu vois, je suis sûr que c’est ta taille, pas de problème je te dis, et puis je t’ai déjà vu dans une tenue pareille.
    
    — Mais la jupe ???
    
    Ma voix est pathétique, même moi je m’en rends compte.
    
    — Tu ne vas pas rester tout nu ???? C’est la seule chose qui doit t’aller, ma fille a emmené tous ses pantalons. Tu vas avoir froid, passe tout ça le temps que je fasse une machine et nettoie tes vêtements.
    
    De guerre lasse, je dépose les armes et je m’exécute. Je passe la petite culotte sous la robe de chambre, la remonte autour de mes fesses. Effectivement, c’est ma taille, elle me va bien. Même sensation que l’autre jour avec le shorty de Cha. C’est doux. Puis la jupe, je mets un peu de temps pour l’enfiler ...
    ... dans le bon sens puis la remonte autour de ma taille. Ferme le petit crochet et remonte le zip. Enfin le chemisier, lui aussi il me va bien, on dirait qu’il a été fait pour moi, mais de la dentelle aux poignets et autour du cou.
    
    Pendant tout le temps de mon habillage, M. Lagrange est resté à me regarder. Maintenant que j’ai fini, je lève les yeux vers lui d’un air malheureux ; lui me jauge, de haut en bas et de bas en haut :
    
    — Remarquable, on dirait que ça a été taillé pour toi. Tu es très mignonne. Pardon, je veux dire mignon, là-dedans.
    
    Je pique le fard de ma vie. Mais j’avoue que le « mignonne » m’a donné un frisson dans le dos. Pas désagréable en fait.
    
    — Ho, mais tu as la chair de poule, c’est vrai qu’il ne fait pas très chaud ici ; attends, je vais te donner quelque chose.
    
    Il se dirige vers une commode, ouvre un tiroir et en ressort une petite chose qui tient dans sa main :
    
    — Tiens, mets ça, il parait que ça tient chaud.
    
    Et il me tend... un collant de fille, couleur chair...
    
    Je le regarde, les yeux complètement exorbités, je n’ose tendre la main.
    
    — Allez, ne fais pas de chichi maintenant, nous avons dépassé ce stade.
    
    Je me fais horreur, mais je tends la main, prends le collant et me dirige vers le lit pour m’asseoir et l’enfiler.
    
    J’ai assez vu Cha pour savoir comment procéder. Je roule une des jambes, tends le pied et l’enfile, puis la même chose pour la deuxième. En alternant les deux côtés et en faisant attention de ne pas le filer, je ...
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