1. Jusqu'où ne pas aller ?


    Datte: 15/04/2023, Catégories: ff, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, intermast, jeu, uro, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... tout de suite. Nous sommes curieusement gênées alors qu’il n’y a rien de bien honteux à se lécher les aisselles. Je les éponge soigneusement, justement, comme pour enlever tout reste de ma salive. Je passe ensuite aux fesses. Il y a une belle accumulation de petites feuilles mêlées de terre qui m’oblige à verser plusieurs fois de l’eau et à frotter jusque dans la raie pour les décoller.
    
    Je peaufine le nettoyage sur les cuisses et les mollets, et quand l’arrière est à peu près propre, au grand dam des baskets trempées, je m’occupe du devant. En m’accroupissant pour passer notre gant de fortune sur les jambes de Chantal, les remugles de sa chatte envahissent mes narines. Cela ne me dégoûte pas, bien sûr, mais je m’étonne que ce soit le souvenir de ses tétons dans ma bouche qui me revienne en premier. Elle se méprend sur mon air surpris et s’excuse timidement.
    
    — Pardonne-moi, Colette, je dois puer.
    — Non, ma… chérie, pas du tout… je veux dire : pas plus que moi, je crois !
    
    Je me force à plaisanter, mais pourquoi faut-il que, pour la seconde fois, un autre mot me soit d’abord venu à l’esprit pour lui répondre ? Mes mains sont hésitantes en approchant du pubis qu’elle m’expose presque chastement. Je mouille abondamment le buisson embrouillé qui le couvre, mais mes gestes ne sont pas assurés. Elle croit encore que son odeur m’importune.
    
    — Tu veux que je le fasse moi-même ?
    — Non, non, j’avais juste peur de te tirer sur les poils… (Je mens, je le sais.)
    
    Je mens, ...
    ... mais pas à cause de ce qu’elle imagine. Le sexe de Chantal me fascine, j’ose à peine le toucher. Pourtant je décrasse ses aines, j’écarte ses lèvres, je lave méticuleusement sa fente, j’essuie scrupuleusement les bords et les replis de sa vulve. Je le fais avec tendresse, avec affection, presque avec piété, avec respect plus qu’avec passion. Ce sentiment étrange et nouveau me bouleverse. Il faut qu’elle répète sa demande pour dissiper mon émotion.
    
    — Colette, s’il te plaît… Colette ? Colette, j’ai besoin de faire pipi.
    
    Je la regarde. Elle a un petit sourire embarrassé, ses joues sont empourprées. Je rougis bêtement moi aussi. Et soudain une idée folle me traverse, une impulsion qui me pousse à parler sans réfléchir.
    
    — Pisse-moi dessus, Chantal.
    
    Elle ouvre des yeux ronds, pas très sûre d’avoir bien compris. J’insiste, je confirme, j’avoue mon désir en m’allongeant entre ses jambes.
    
    — Je t’en prie, ma… Je t’en prie, Chantal. J’ai souvent eu le fantasme de la douche dorée.
    
    Promenade au bois
    
    Colette me fixe avec d’un regard étrange, mêlant désir, pudeur et honte. Sa demande m’a surprise. J’en oublie sur l’instant les appels de ma vessie titillée par l’eau froide, le rafraîchissement de l’air et les chuintements du robinet. Je ne suis encore jamais allée jusque-là dans mes jeux « urotiques ». Mais elle a été si attentionnée pour me laver, ses gestes ont été si délicats, voire si chastes sur mon sexe, et sa tétée m’a si troublée que mon affection me commande de lui ...
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