Jusqu'où ne pas aller ?
Datte: 15/04/2023,
Catégories:
ff,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
jeu,
uro,
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... l’écoute. Rien. Soulagée, je prends une grande inspiration, et les senteurs chaudes de Chantal me frappent les narines. Sa peau exhale la piquante sueur des aisselles, l’âcreté de la vieille transpiration, les fragrances douceâtres des aines, les effluves marins de la chatte, tous les parfums que j’aime ! Comment pourrais-je me retenir ?
— J’adore ton odeur, lui dis-je à l’oreille en l’enlaçant.
— J’adore la tienne, murmure-t-elle sur ma bouche.
C’en est trop, je l’embrasse ! Elle m’étreint, nos seins s’épousent, sa poitrine est un coussin doux pour mes tétons. Ma main caresse ses reins potelés, sa main presse mes fesses crispées. Nous voilà reparties dans nos délires lubriques. Je lutte pour glisser mes doigts sous le short, sans succès. Je la branle par-dessus le tissu. Elle, par contre, n’a pas de peine à passer entre vulve et culotte. Ses doigts me pénètrent aussitôt. Je m’empale avec bonheur.
Nous n’arrêtons plus nos caresses, yeux fermés, bouches soudées, ne séparant nos langues que pour échanger souffle et soupirs, reprenant le baiser jusqu’à la prochaine vague, unies dans les mêmes spasmes, sans répit pour nos mains. Ses doigts déclenchent des ondes profondes qui montent de mon vagin, je coule sur sa paume à chaque lame qui me submerge. Le tissu du short est poisseux sous ma paume, les lèvres roulent sous mes doigts écartés, un liquide onctueux imprègne la couture que sillonne mon majeur…
Un dernier sursaut fusionne nos corps. Un dernier cri partagé ...
... emplit nos gorges. Nos jambes se dérobent. Nous nous effondrons dans les broussailles. Le précaire rideau d’arbuste ne nous dérobe plus à d’éventuels regards. Notre épuisement n’en a cure. Nous ne ressentons même pas les piqûres des feuilles épineuses. Nous basculons sur le côté sans nous séparer. Nous resserrons encore plus notre étreinte, attentives chacune aux battements du cœur de l’autre, laissant s’apaiser le tourbillon de nos âmes et les palpitations de nos chairs. Je suis dans les bras de Chantal, je suis bien.
Promenade au bois
Je suis bien. Je suis dans les bras de Colette. Mon cerveau revient lentement à la vie, un frisson me saisit, mes yeux s’ouvrent, mes sens renaissent, une brume ténue s’exhale de nos peaux, un parfum de renard(es) enveloppe nos corps. Un nouveau frisson me parcourt, l’air est plus frais, les ombres s’allongent. Je caresse les cheveux emmêlés et humides de mon amante.
— Colette, ma chérie, réveille-toi, nous allons prendre froid.
— Je m’en fiche, je suis trop bien. Tu me réchaufferas.
— Ma puce, il est tard et il faut aussi nous débarbouiller.
— Oh, laisse-moi encore un peu profiter, s’il te plaît Colette chérie, juste une minute, c’est si bon d’être contre toi.
Que répondre à une aussi douce prière ? Je la garde dans mes bras, je bécote ses paupières, je bécote son cou, je bécote son épaule, je bécote tout ce que je peux atteindre avec ma bouche sans desserrer notre étreinte. Une odeur acidulée monte de nos aisselles, des gouttes de ...