Une journée qui commence mal
Datte: 10/04/2023,
Catégories:
fh,
fête,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: DeuxD, Source: Revebebe
... même temps :
— Alors comme cela, tu ne savais pas pour cette soirée. Je me disais aussi ! Ton mari t’a complètement retournée. Quand je pense comme on s’amusait bien tous les deux quand on était ensemble. Tu te souviens ?
— Évidemment. Mais Julien n’était pas comme cela avant.
Elle boit son verre d’une traite comme si elle voulait oublier.
— Peut-être, mais maintenant on dirait un vieux avant l’âge, un vieux médecin de campagne à l’ancienne. Nadia m’a dit qu’il ne te touchait plus ? Quel idiot, moi…
— Nadia n’avait pas à te dire ça !
— Peut-être, mais c’est ton amie et la mienne.
Mais il découvre sur le lit la lingerie.
— C’est à toi ? il lui demande.
Elle ne répond pas, mais Régis découvre aussi un peu plus loin, sur la robe de Nadia, sa lingerie.
— Oh ! Oui, c’est la tienne.
Un silence avec mon épouse mal à l’aise, surprise dans une intention qu’elle avait abandonnée.
— C’est bien. Tu as raison. D’accord tu l’aimes et il t’aime, je n’en doute pas. Tiens buvons à sa santé.
Il lui remplit à nouveau la flûte. Il cogne la sienne contre celle d’Agnès.
— Cul sec, comme au bon vieux temps.
Ils boivent de concert ! Il revient à la charge.
— Un dernier. Tu te souviens ce qu’on disait…
— Pour la route… On était débile… Heureusement qu’on n’avait pas de voiture.
Elle tend son verre. Il le remplit. Ils boivent. Je n’aime pas la tournure que cela prend. Agnès supporte très bien l’alcool, ce n’est pas ce qui m’inquiète. Ce qui m’inquiète, ...
... c’est le petit jeu de Régis. Il cherche à la replonger dans l’ambiance de l’époque ; moment d’insouciance ou elle était sa copine, enfin une copine qui, il m’en avait fait la confidence, n’avait pas froid aux yeux.
Le salaud, je vois bien son petit jeu. Cette main sur la cuisse. Son visage qui se rapproche. Ses lèvres qui lui susurrent des mots que je n’entends pas. Le sourire de ma femme, résultats de souvenirs distillés doucement. La main qui touche sa poitrine. Ses lèvres qui s’approchent des siennes, qui les « testent », qui les embrassent, qui les enveloppent. Cette main agile qui détache les boutons et une voix charmeuse qui répond : « Comme au bon vieux temps ! » à la question « Qu’est-ce que tu fais ? »
Question que ma femme pose, mais sans vraiment attendre de réponse. Elle le laisse faire. Je connais ce regard. J’en ai été le destinataire pendant de longues années. Ses yeux qui se mouillent, l’humidité qui trouble sa vue. Sa vue, mais aussi son esprit, ses sens. Ces soupirs qui ne sont que des encouragements.
Le salaud, il la rajeunit de… de tant d’années… années de bonheur, de plaisir… année de maternité… Pour lui rappeler comment c’était, lorsqu’ils étaient ensemble.
Elle oublie son mari. Elle oublie son enfant.
La robe est ouverte. Ouverte comme l’est mon épouse à ses caresses. Le baiser dure, dure. La bouche du mâle bâillonne celle de la femme, de la femelle, ma femme, mon épouse.
Je vais sortir. Jaillir de mon placard comme un diable de sa boîte. ...