1. Une journée qui commence mal


    Datte: 10/04/2023, Catégories: fh, fête, Oral préservati, pénétratio, fsodo, confession, Auteur: DeuxD, Source: Revebebe

    ... ?
    
    Elle a élevé le ton. Mais je refuse de m’excuser.
    
    D’autant… D’autant que… Des coïncidences probablement… Ou un avertissement du destin…
    
    Oui, ces derniers temps, c’est comme s’ils s’étaient donné le mot. Patients et patientes. Les femmes qui découvraient que leur mari les trompait, qui déprimaient ou me questionnaient sur leur physique, sur la chirurgie plastique. Les hommes eux aussi. Le monde moderne avait au moins établi cette égalité dans le cocufiage. Certains me disaient leur colère, d’autres avouaient des faiblesses répétées qui excusaient l’infidélité de leur épouse, parfois leur propre infidélité qui avait servi de détonateur. Bref un monde de cocus. Alors… Pourquoi pas moi ?
    
    — Je disais que si tu t’épilais, c’était pour ton amant.
    — Tu as raison. Une chose est certaine, ce n’est pas pour toi. Il y a combien de temps qu’on n’a pas fait l’amour ?
    — Pas si longtemps.
    — Je ne parle pas des petits coups vite faits avant que tu t’endormes. Moi je parle de le faire comme… avant.
    — Ne détourne pas le sujet. Tu as un amant et tu vas le rejoindre. Reconnais-le. Ne cherche pas d’excuses.
    
    Elle sourit :
    
    — Sors d’ici.
    — Avoue-le.
    — Sors d’ici.
    
    Le ton est sans réplique. Je vais dans le salon. J’entends l’eau de la douche couler. Puis un long silence. Elle passe dans le couloir.
    
    — Je sors.
    
    Un silence pendant qu’elle me regarde. Elle s’est faite belle. Il fait beau et elle porte une petite robe légère que je ne lui connaissais pas. À moins que je ...
    ... ne l’aie pas remarquée avant ! De loin, je la devine maquillée, bien coiffée avec sa longue chevelure qui couvre ses épaules. Épaules nues, petit décolleté. Elle tourne la tête pour prendre ses clés. Elle revient vers moi. Son mouvement a déplacé sa chevelure et je ne vois pas de bretelles de soutien-gorge.
    
    Tout se passe en quelques secondes et, pourtant, je capte toutes ces informations.
    
    — Maintenant que tu sais que j’ai un amant, je peux te dire que je vais le rejoindre. Et aussi que je passerai la nuit avec lui. Depuis le temps qu’il en rêve, LUI !
    
    J’ai tout vu, tout entendu, et pourtant il me faut un moment pour réagir. Déjà elle a ouvert la porte, je dis :
    
    — Si tu franchis cette porte, ne…
    
    Mais le bruit de la porte qui claque fait qu’elle n’a pas entendu ma menace : « … ne reviens pas ». D’ailleurs, je ne sais même pas si elle a entendu le début.
    
    Je suis secoué. J’ai l’impression d’avoir rêvé. Je regarde par la fenêtre. Elle est dans la rue. Non, je n’ai pas rêvé, elle est bien comme je l’ai vue. Elle a même un petit sac avec elle. Assez grand pour tout de même contenir quelques affaires… Pour une nuit…
    
    Comment en est-on arrivé là ? J’essaie de reconstituer notre conversation. On est passé d’une remarque ironique à un affrontement et cet aveu ! Mais était-ce un aveu ou une provocation ? Une provocation étayée par une réalité pourtant. Car pour ce qui est de notre vie sexuelle je reconnais qu’elle a raison : je rentre épuisé ; je n’arrive plus à faire ...
«1234...21»